Le quotidien algérien
« El Watan » nous apprend, entre autres choses, que François Hollande
ira rendre hommage à Maurice Audin sur la place qui porte son nom, en plein
centre d’Alger.
Mais
qui est Maurice Audin ? Pour ceux qui ne le connaissent pas, il s’agit
d’un assistant en mathématiques de l’université d’Alger, né le 14 février 1932
à Béja (Tunisie) et français.
Militant
anticolonialiste et membre du Parti communiste algérien, Audin a
collaboré activement avec le FLN. Il a été arrêté par les paras du 1er REP
le 11 juin 1957.
Quelle
aide Audin a-t-il apporté au FLN ?
Difficile
de le savoir. On sait qu’il a organisé le départ vers l’étranger de Larbi
Bouali (premier secrétaire du PCA) une fois sa mission terminée en septembre
1956. Et que c’est également dans son appartement, qu’Henri Alleg (Directeur du
quotidien Alger républicain) recherché pour collaboration fut arrêté le 12 juin
1957.
Audin, un communiste
au
service du FLN
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Il
faut tout de même retenir que Maurice Audin a aidé les ennemis de la France, le
FLN, qui, à l’époque, fracassait les bébés contre les murs, violait et
éventrait les femmes (EL Halia le 20 août 1955), a égorgé 17 jeunes soldats
français avant de leur enfoncer les organes génitaux dans la bouche (Palestro
le 18 mai 1956), posait des bombes dans les bars et les dancings et massacrait
des milliers d’européens et de musulmans.
Peut-être
ne méritait-il pas la mort au même titre qu’un Jeanson, Laban, Timsit, Fanon ou
Maillot car il semblerait qu’il ait été exécuté soit en tentant de s’évader,
soit par des services français (d’après des archives du colonel Godard
découvertes aux USA).
J’insiste
sur le fait que Maurice Audin était communiste et que ses
« camarades » communistes n’ont jamais hésité au gré des conflits à
exécuter de nombreux intellectuels français sous prétexte de « collaboration
idéologique ou politique » avec l’ennemi. (Par exemple Robert Brasillach
et Paul Chack).
Il
est déjà assez ignoble et déshonorant la France que le maire de Paris, Bertrand
Delanoé, ait inauguré le 26 mai 2004, une place dans le Ve arrondissement de
Paris au nom de Maurice Audin ainsi qu’un Parc à Argenteuil quelque temps
après. Alors que pas une rue, pas une impasse, n’honore le nom d’un
officier ou d’un soldat mort pour la France en Afghanistan.
Nous ne pouvons
qu’espérer que le président de la république ne tombera pas dans ce piège,
comme il est tombé dans celui de la commémoration du soi-disant massacre du 19
octobre 1961.