Le
Japon, l'Union européenne et les États-Unis discutent à Kyoto, du futur
« mix énergétique » que souhaite mettre en place le Japon dans
l'éventualité de sa sortie du nucléaire, conséquence de l'accident de Fukushima
en mars 2011.
Le
Japon est à la recherche des connaissances scientifiques et technologiques de
l'Union européenne et des États-Unis pour guider et soutenir ce processus
complexe de réduction de l'électricité d'origine nucléaire. La ministre
française de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso, a
fait le voyage de Kyoto pour renforcer la coopération franco-japonaise
existante en matière d'énergies renouvelables.
Geneviève
Fioraso, la ministre française de l'Enseignement supérieur et de la recherche,
dresse ce constat à Kyoto : malgré l'arrêt de ses réacteurs nucléaires, sans
disposer d'aucune énergie propre, le Japon, depuis Fukushima, a renoué avec la
croissance. Pour Geneviève Fioraso, « Fukushima nous a appris aussi que
l’efficacité énergétique, c’était quelque chose d’important puisque après la
baisse de productions d’énergie qui a suivi la catastrophe de Fukushima,
finalement le Japon s’est redressé après une période difficile. »
« Ce
qui veut dire, poursuit la ministre française, que l’énergie que l’on ne
consomme pas est finalement la meilleure des énergies... Nous allons travailler
ensemble à la transition énergétique, mais aussi à la sûreté nucléaire, au
retraitement des déchets. Et là-dessus, la France a une expertise incomparable
dans le monde ».
Pour
Geneviève Fioraso, la transition énergétique est un sujet de coopération commun
entre la France et le Japon, les deux pays ayant décidé de réduire la part
d'électricité nucléaire. Mais pour la ministre française de la Recherche, compenser
l’arrêt du nucléaire, tant par des économies d’énergie que par le développement
des énergies renouvelables, s’avère difficile.
Avec
RFI