TERRORISME
« Quoi qu’il en soit,
l’homme de la tolérance sera assassiné au nom du fanatisme par des gens qui
continuent de regretter l’absence d’un unanimisme religieux. » (Max GALLO)
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epuis
que les groupes armés de l’État Islamique ont été mis à mal en Irak et en
Syrie, il est régulièrement question du retour des ressortissants « français »
internés dans ces pays. Cependant, un critère essentiel semble ne pas retenir
l’attention de nos médias : l’extrême sauvagerie de leurs méfaits.■
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rofondément apatrides, ils
n’ont eu de cesse de s’enorgueillir en diffusant dans une orgie de clips
d’égorgements, décapitations et mutilations multiples, leurs mœurs barbares.
Sur ce point, la chaîne d’information BFMTV nous avait livré un aperçu de leur
bestialité en diffusant les images de ces « jeunes Français
désœuvrés » traînant derrière un pick-up aux cris d’« Allah Akbar ! » des
cadavres de soldats de l’armée régulière syrienne. Images glaçantes et
terrifiantes.
Il y a aussi les femmes
françaises converties à l’islam, parties se faire sauter –non à
l’explosif !- mais par une multitude de djihadistes (il fallait bien les
divertir et leur permettre de se reproduire…) Du fruit de « leurs passions », des enfants sont nés… la plupart de
pères différents. Alors, dans un épanchement de tendresse infinie, les voici
suppliantes, pour que l’on rapatrie au plus vite ces enfants en France. « C’est dur de les voir
souffrir ! » s’exclame, l’une d’elles, à France Info en novembre
2017.
Les terroristes ne risquent pas grand-chose
A
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ujourd’hui, sachant ce
qu’ils encourent s’ils étaient jugés sur les lieux de leurs forfaits, tous se
souviennent subitement d’« être
français » et comptant sur la mansuétude de nos juges, réclament
d’être traduits devant une juridiction française.
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Le tribunal en France :
une rigolade pour les terroristes
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Et puis, il y a les autres…
tous les autres ! Les islamistes radicaux qui, basés dans notre pays,
attendent de fondre sur leurs proies avec, au bout du voyage la mort qu’ils
recherchent car il est écrit que « quiconque
meurt au cours du djihad entrera au Paradis et deviendra un martyr » et
que « les délices du Paradis
consistent principalement dans les voluptés sensuelles »… Paradis où « 70 vierges attendent chaque martyr »….
Pas étonnant que bon
nombre de Musulmans veuillent mourir en « martyr »
!... Seulement, comme disait Chateaubriand, « on n’apprend pas à mourir en tuant les autres ». Alors,
que faire ?... Quelles sanctions infliger à ces irréductibles, ennemis de
tout humanisme ?... De toute civilisation ?...
À la lumière des actions
criminelles qui ont terrorisé les principales villes européennes, faute
de solution appropriée, on est désormais
en droit de se poser la question du rétablissement de la peine de mort.
Que faire face à tant de
cruauté… de barbarie… d’inhumanité ?... Et les partisans de la
peine capitale, de se faire plus pressants après chaque attentat : « Il faut terroriser les
criminels ! Il faut qu’ils sachent qu’en tuant, ils seront tués. C’est la
seule solution ! »
Lors d'une interview,
il fut demandé au Général Schwartzkopf, commandant en chef de la
coalition de l'opération « Desert Storm » (Tempête du désert) en Irak
: « Le pardon est-il envisageable
pour ceux qui ont aidé les terroristes ayant perpétré l'attaque contre les
États-Unis le 11 septembre 2001 ? » Sa réponse : « Je crois que c'est le
rôle de Dieu de leur pardonner… Notre boulot, c'est d'organiser la
rencontre ! ». On ne peut être plus clair !...
Oui, mais voilà !... En
France, c’est le genre de déclaration que refuseraient la « bien-pensance », le « politiquement correct »,
les « moralistes à la conscience
pure », les « humanistes »,
qui, choqués par cette « inhumanité »
que représente la peine de mort, s’élèveraient avec force contre l’organisation
d’une telle « rencontre »…
Vouloir, c’est
pouvoir
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t pourtant, Saint Thomas d’Aquin légitimait, sous
certaines conditions, le tyrannicide (action de tuer un tyran) en ces
termes : « Nul n’a la droit
d’ôter la vie à quiconque sauf au tyran ! ». Il considérait la
sédition (terrorisme/guerre civile) comme péché contre les effets de la charité
(c’est-à-dire la paix) et justifiait que tuer un tyran n'était pas séditieux,
que cette action pouvait être donc un acte de charité envers la multitude. Et
de se conformer au texte biblique : « Celui qui frappe un homme à mort sera lui-même puni de mort »
(exode 21 : 12-14).
►Et
Napoléon Bonaparte de justifier également ce tyrannicide en ces termes :
« Celui qui lutte pour la survie de sa nation ne transgresse aucun
droit ».
Dostoïevski écrivait
déjà, dans la « légende du
Grand Inquisiteur » : « Qui aime trop l’humanité en général est
en grande partie incapable d’aimer l’homme en particulier. Qui plaint trop le
malfaiteur est fort souvent incapable de plaindre la victime ». Et
le drame actuel c’est que nos sociétés vieillottes s’interdisent tout moyen
coercitif. Elles ont lentement accumulé pendant une longue procession de
siècles, les règles, les précautions et les interdits destinés à protéger
l’idée qu’elles se faisaient de la civilisation.
Elles ont imaginé
couler la sagesse dans des lois… codifier l’indulgence et la mesure, pour
défendre l’homme contre lui-même. Préoccupées d’exorciser la violence qui
bouillonne toujours confusément dans des instincts mal maîtrisés, elles ont
naturellement été conduites à s’interdire la seule forme de violence sur
laquelle elles pouvaient peser : la
cruelle mais indispensable gamme des châtiments qui prétendent moins punir le
crime, que décourager le criminel.
Négligeant cette suprême
mise en garde d’Aristote « Tolérance
et apathie sont les dernières vertus d'une société mourante », elles
ont inventé un arsenal de répression humain conçu à l’exacte mesure de
coupables considérés comme des « égarés » ou
des « déséquilibrés ». Or,
on ne combat pas des terroristes avec de tels jugements… On doit adopter une
riposte appropriée afin de les stopper dans leur folie meurtrière ;
agir sans oublier la foi formulée par Engels : « Ne jamais jouer avec l’insurrection armée et, quand on la
commence, la mener jusqu’au bout ».
Assez de préjugés !
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ès lors, la France
-confrontée à l’un des plus graves périls de son histoire- ne doit pas
s’embarrasser de préjugés pour prendre les mesures appropriées afin d’assurer
sa propre survie. « Celui qui
s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais »,
soutenait Léon Trotski.
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Une solution radicale, ferme et définitive
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Mais, empêtrée dans ses
règles, ses décrets et ses scrupules, voilà notre civilisation chrétienne
paralysée par les dogmes qui la fondent et les lois qui la défendent qu’elle ne
peut transgresser sans se renier. Et voici les barbares, forts de cette
assurance (en tuant, ils savent qu’ils ne seront pas tués !) qui
frappent dans nos villes… les peuples loups qui grondent aux frontières.
Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la civilisation et exaltés
par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des recettes miraculeuses,
ils négligent les trésors de l’héritage… Ils veulent tout détruire, tout
raser pour tout recommencer sur les
décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et
ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés
qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent
plus l’éventuel retour. Voici
qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contre
les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux
coups que leur portent des colères inconnues…
Et voici que s’écroule la
civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses
complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements
irrésistibles. Ils retrouvent brutalement le plaisir d’égorger sachant combien
timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées et la haine n’ont
fait autant de ravages… semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de
l’humanité…
►Jamais
le mot de Malaparte n’a été plus juste : « Jamais on n’a
couché autant de Christs dans les charniers du monde ».■
José
CASTANO
Courriel : joseph.castano0508@orange.fr
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sur ce lien : Le retour d'Émilie König, djihadiste « française » – par
Eugénie S.