TERRORISME
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La
prison de Carquefou, près de Nantes.
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E
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n
France, les personnels de prison poursuivent leur mouvement de colère après
plusieurs agressions commises par des détenus djihadistes. « Radicalisés »
disent les inconscients… ou les complices objectifs ! Combien sont-ils, et
comment les surveille-t-on ? Il existe en France deux types de détenus djihadistes,
c’est-à-dire ENNEMIS.■
DEUX TYPES DE DÉTENUS DJIHADISTES
I
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l
y a ceux emprisonnés pour des faits de droit commun
(cambriolage, trafic de drogue, violence, etc.). Certains sont en détention
provisoire, en attente d'un jugement, mais tous ont été repérés par les
autorités pour « radicalisation ».
Ils seraient 1 150 dans les prisons
françaises. Répartis sur l'ensemble du territoire, ils font l'objet d'une
attention particulière, mais faute de moyens, ne sont pas séparés des autres
détenus.
Et
il y a les personnes incarcérées pour des faits de terrorisme. Ils sont 505
détenus, dont 50 femmes. Leur parcours au sein de
l'administration pénitentiaire est personnalisé. Ils passent d'abord quatre
mois dans un « Quartier
d'évaluation de la radicalisation ». Que les termes sont pudiques en travestissant la réalité ! Il
en existe trois en France dans lesquels travaillent des psychologues et des
experts chargés de définir le degré de radicalisation de chacun. Les profils
les plus durs sont ensuite envoyés dans la prison de Lille-Annœullin, où 40
cellules spécialisées les accueillent.
►Les
autres sont répartis dans une vingtaine d'établissements partout en France afin
de soulager la région parisienne qui accueille 300 des 500 détenus pour
terrorisme islamiste.■ Avec
RFI