TRIBUNE
LIBRE
Parce que depuis plusieurs mois on
constate une montée du mécontentement général que ce soit en France, en
Belgique, en Grèce ou encore en Espagne, souvent pour des motifs divers.
Il ne se passe plus une
semaine, où de grandes manifestations « pour ceci » ou « contre
cela » agite l’une ou l’autre capitale européenne. L’exaspération des
populations augmente lentement, mais sûrement.
PLUS, ENCORE PLUS, TOUJOURS PLUS
Arcboutés sur les fameux «
droits’zakis », les syndicats agitent le spectre de la rigueur et de
l’austérité envers le fameux « pouvoir d’achat » et défilent pour
le retrait de la loi El-Khomri, pour
le maintien de la semaine des 35, 37 ou 38 heures, pour des augmentations
catégorielles de salaires, pour la solidarité avec les sans-papiers ou le maintien
de leurs privilèges.
C’est oublier un peu vite
que partout en Europe ces mêmes
syndicats ont accepté que le travail de nuit soit à nouveau applicable aux
femmes et que celles-ci ne bénéficieraient plus d’une retraite anticipative par
rapport à celle des hommes, deux mesures obtenues grâce aux luttes de nos mères
ou de nos épouses au cours du 20ème siècle. Étrange silence de la part des
forces de « gôche »… Diktat européen oblige ? Egalite homme-femme ? Hypocrisie et lâcheté, OUI !
Par leurs grèves à
répétition, les syndicats prennent les travailleurs en otages et exercent un
odieux chantage sur tous ceux qui souhaitent poursuivre le travail, même s’ils
sont conscients des difficultés économiques et financières du moment. Certains pays ont même légalisé les piquets
de grève, accentuant ainsi le pouvoir de nuisance des syndicats
socialaud-marxistes, dont certains ont placé leur « trésor de guerre » au
Luxembourg.
AUX TRAVAILLEURS LEUR PLACE, TOUTE LEUR PLACE. AU CAPITAL SA
PLACE, RIEN QUE SA PLACE !
« Dur-dur »,
les piquets de grève !
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La crise bancaire et
financière, initiée aux États-Unis dès
2006, fait toujours sentir durement ses répercussions dans les économies
européennes, enclenchant une inquiétude générale parmi les populations et un
manque de confiance vis-à-vis des gouvernements.
Curieusement et depuis
plusieurs années, l’Allemagne, malgré les fluctuations de l’Euro, tire son
épingle du jeu et présente une balance commerciale dont les excédents se
succèdent mois après mois. Après avoir intégré sa partie orientale (108.000km2
et 18 millions d’habitants) en octobre 1990, la République Fédérale fait encore figure de locomotive européenne en
2016. Nos dirigeants devraient se poser des questions et les eurocrates
revoir leur copie quant à cette réussite. Nos syndicalistes, eux, pourraient
enlever leurs lunettes roses des dogmes sectaires pour affronter les errements
socio-économiques qui nous ont conduits à une dette publique astronomique et
structurelle et qui ne cesse d’augmenter.
Ces
mêmes syndicats oublient un peu vite qu’en moins d’un siècle, la durée du
travail a été réduite de moitié. Par ailleurs ils devraient s’intéresser bien
plus à l’inadéquation persistante entre les exigences du monde du travail et
les compétences (ou la formation) des demandeurs d’emploi.
Olof
PALME,
Premier
ministre de Suède
de
1982 à 1986
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J’entends partout et à
longueur de journée « qu’il n’y a pas de travail », mais
que le chômage structurel se trouve aussi à des niveaux intolérables depuis
fort longtemps. Pourquoi ? Est-il normal qu’en temps de crise on ne trouve pas
d’électriciens, de plombiers, de secrétaires trilingues ou d’infirmières ?
Combien d’années faut-il donc pour en former ?
Cela
fait 40 ans que l’on nous serine les mêmes rengaines. Cela fait 40 ans que les
européens refuseraient les « petits
boulots » ? Cela fait 40 ans que nos poubelles seraient vidées par des
africains ? Mais cela fait aussi 40 ans, que les portes du supermarché « EUROPE » sont grandes ouvertes à tous
les miséreux de la planète, qui viennent y faire leurs emplettes, sans aucune
contrepartie…
ARRETONS DE DELIRER
Abraham
LINCOLN
Président
des USA
de
1860 à 1865
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Les caisses sont vides, à
Madrid, à Athènes, à Paris ou à Bruxelles ! Vidées par une volonté progressiste et humaniste qui nous a vanté les
bienfaits de l’État-Providence, concept inventé par Olof PALME, où chacun est pris en charge par la collectivité, toute
sa vie, sans devoirs et coulant des jours paisibles sans se poser trop de
questions. Aujourd’hui, la fête est finie et il va falloir se serrer la
ceinture, retrousser ses manches et sans doute être obligé de choisir entre le
superflu et l’indispensable. Sans ces efforts nous allons transmettre une
ardoise phénoménale à nos enfants et petits-enfants : ce serait répugnant, lâche et criminel.
Abraham
LINCOLN avait déclaré : « Vous ne pouvez pas aider le pauvre en
ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que
vous ne gagnez. Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant
pour eux ce qu’ils pourraient et devraient faire eux-mêmes ».