COMMUNIQUÉ
Communiqué
de presse de Steeve Briois, Maire d’Hénin Beaumont, député européen et
vice-président du Front National.
La ville de Grande-Synthe et
l’association Médecins sans frontières (MSF) officialisent aujourd’hui
l’ouverture d’un tout nouveau camp en dur destiné à héberger plus de 2500
migrants. Ces nouveaux équipements démontrent le caractère durable et massif de
l’installation des clandestins sur le territoire de Grande-Synthe ainsi que le
mépris témoigné par le Maire de la ville, Damien Carême à l’égard de ses
administrés, jamais consultés sur l’installation de telles infrastructures.
Comme à
Calais, les habitants de Grande-Synthe devront désormais faire face à une
recrudescence d’actes délictueux.
Avec seulement quatre gendarmes présents à
l’entrée du camp, nul doute que les réseaux mafieux et criminels pourront
proliférer dans ce nouveau « Sangatte ».
Concernant le financement, les contribuables français seront de
nouveau sollicités pour contribuer à la prise en charge du coût annuel de
fonctionnement du camp, estimé à 2.5 millions d’euros. De plus, les
associations pourront désormais compter sur le détournement scandaleux, d’une
partie des fonds structurels européens (FEDER et FSE). Fonds initialement
alloués à des projets d’intérêt général structurants pour nos territoires.
Ce sont donc des sommes considérables qui
seront englouties dans l’installation durable de milliers de migrants
clandestins, créant de fait un appel
d’air à l’immigration clandestine que le maintien des accords de Schengen
ne fera qu’aggraver.
Le
Front National dénonce l’ouverture d’un tel camp humanitaire et demande à
nouveau à ce que l’État prenne ses responsabilités et place ces migrants en
centre de rétention administrative avant de prononcer leur expulsion définitive
du territoire national.
Les Fonds alloués à l’accueil des migrants en
France, doivent être redirigés pour financer leur expulsion et le
rétablissement de contrôles aux frontières nationales. De plus, l’aide
européenne doit d’abord pourvoir au renforcement des contrôles aux frontières
des États limitrophes de la Turquie et de ceux confrontés une forte pression
migratoire.
Enfin, les
seuls camps humanitaires qui censés bénéficier de l’aide humanitaire de
l’Union, doivent être ceux installés à l’extérieur des frontières de l’Union
européenne.