Communiqué de Thibaut de La Tocnaye, Membre
du Bureau Politique du FN et Conseiller de Marine Le Pen à la
Réindustrialisation.
Une étude du Cabinet d’analyses « Trendeo »,
relayée par l’Observatoire de l’Emploi et des Investissements, vient de révéler
que si le solde global des créations et des destructions d’emplois en 2015 est
devenu légèrement positif – mais largement insuffisant pour couvrir
l’augmentation naturelle de la population active – celui-ci reste négatif en
revanche pour l’Industrie. Ainsi les créations d’emplois ont reculé de 5% dans
le secteur manufacturier en 2015.
La lente descente aux enfers de notre
industrie se poursuit donc, sachant que le poids de celle-ci a été plus que
divisé par 2 depuis 35 ans tant au niveau du PIB que de l’Emploi.
Dans le même temps, le Président de
l’Association Française des Pôles de Compétitivité vient de déclarer dans La
Tribune que : « Les Pôles de compétitivité et les Régions
doivent dessiner l’Industrie du futur tout en reconnaissant que les projets
portés par les Pôles de Compétitivité ont du mal à s’insérer dans les
programmes européens » … Quel aveu !
Alors nous disons simplement que les deux
premières conditions au redressement de notre Industrie sont d’une part la réhabilitation d’un État-stratège,
seul capable d’élaborer et de promouvoir une vision claire de notre
Ré-industrialisation (et certainement pas l’Europe de Bruxelles !), et d’autre
part la réorganisation, la modernisation
et le renforcement des Branches professionnelles, seules capables
d’apporter à l’État-stratège les paramètres académiques, scientifiques,
technologiques, industrielles et économiques nécessaires à sa décision.
Les Régions, quant à elles, au plus près des
Bassins d’emplois et des Pôles de compétitivité, n’étant que les relais ou les
« bras armés » de l’État-stratège.