INTERNATIONAL
Tout au long d’un discours de 45 minutes dans
une mosquée de Baltimore, Barack Obama a essayé de rassurer ses amis
musulmans « américains » sur le fait que, pour lui, ils étaient des
citoyens à part entière. Alors que ceux-ci se considèrent avant tout comme
appartenant à l’oumma (la « nation » musulmane). Ça, Obama le sait pourtant très bien.
Comme si cette
démonstration de fraternité ne suffisait pas, il a de plus salué leur « contribution
au patrimoine national »… les vrais « cowboys » seront
heureux de l’apprendre. De même s’est-il cru autorisé à sermonner les croyants
des autres religions, dont les chrétiens majoritaires aux États-Unis, en déclarant
qu’une attaque contre l’islam était « une attaque contre toutes les fois »…
mais en omettant soigneusement de parler des attaques de l’islam contre toutes les autres religions de la terre.
Il a bien évidemment saisi l'occasion pour
attaquer sans les nommer –prudent quand même- certains candidats
républicains.
« Depuis
le 11 Septembre, mais plus récemment depuis les attentats de Paris et
de San Bernardino, nous avons vu trop souvent les gens confondre les actes
terroristes avec une religion. Récemment, nous avons entendu une inexcusable
rhétorique politique contre les musulmans américains qui n'a pas sa place dans
notre pays », a-t-il lancé.
Les
Américains pro-Américains et anti-islamistes doivent-ils donc partir ?...