ISLAM
Ils ont été repérés par leur entourage ou par
les services de l’État (Police, Gendarmerie, Éducation nationale) en raison
d’un repli identitaire, d’une apologie du terrorisme ou de leur hostilité aux
institutions.
Un dernier bilan officiel établi le 28 janvier
révèle que 8250 personnes radicalisées ont été signalées sur l’ensemble du
territoire contre 4015 en mars dernier, soit plus qu’un doublement en moins
d’un an. Contrairement à une idée reçue, «ces derniers ne basculent quasiment jamais
en pianotant seuls sur leur ordinateur. Le déclencheur est dans 95 % des
cas lié à un contact humain», précise-t-on à l’Unité de coordination de
la lutte antiterroriste.
Si la
contagion a gagné tout le pays, Paris, l’Île-de-France et le Sud-Est comptent
le plus grand nombre de cas déclarés.