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L’Allemagne est en train de perdre son
âme… Et l’Europe aussi.
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'Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF) a annoncé
mercredi que 1,1 million de demandeurs d'asile avaient été accueillis par
l'Allemagne en 2015. Un chiffre record. «
Pour l'année 2015, à l'échelle fédérale, environ 1,1 million demandes d'asile
ont été enregistrées », a indiqué l'office dans un communiqué. L'année
dernière, environ cinq fois plus de demandes ont été enregistrées par rapport à
2014, un record.n
De janvier à décembre 2015,
près de 428.468 demandes ont été faites par des Syriens, 154
046 par des Afghans, 121 662 par des Irakiens, les personnes en
provenance d'Albanie ont déposé 69 426 tandis que ceux venant du Kosovo
ont effectué 33 049 demandes.
Pour le seul mois de
décembre, l'Allemagne a recensé 127 320 demandes, un chiffre en baisse par
rapport à celui de novembre, 206 101 et d'octobre, 181 166.
Le ministre de l'Intérieur
Thomas de Maiziere a souligné que pour faire face à « cet énorme afflux » de
population, l'État fédéral allait fournir « dans le courant de l'année 4 000
collaborateurs et collaboratrices supplémentaires » au BAMF.
Une
aide mensuelle de l'État aux communes de 670 euros par demandeur
Il compte débloquer une aide
de 670 euros par demandeur et par mois
aux communes et aux États régionaux pour améliorer leur prise en
charge. Le ministre a indiqué également être prêt à politiquement tout
mettre en œuvre « pour que le nombre de demandeurs d'asile arrivant en Allemagne soit
nettement réduit » dans les mois qui viennent.
Angela
Merkel est de plus en plus critiquée pour sa politique d'ouverture des
frontières en Allemagne. Au sein du propre camp de la
chancelière, les critiques ont fusé notamment de la part de l'allié du parti au
pouvoir, la CDU et du président de la CSU, et ministre-président de Bavière,
Horst Seehofer. Celui-ci a jugé que l'accueil de ces migrants est « une
erreur qui va nous occuper encore longtemps ». L'ancien ministre de
l’intérieur d’Angela Merkel et actuel dirigeant de la CSU, Hans-Peter
Friedrich, avait également qualifié cette ouverture des frontières d'« erreur
de jugement sans précédent ».n