E
|
n ce mois de mai 2013, tous s’accordent pour dire que les Français sont inquiets, même désespérés.
On parle de l’exode de jeunes, en quête d’un avenir meilleur, d’un avenir tout court, aux États-Unis ou sous d’autres cieux.
Mais le gouvernement, a détourné l’attention des Français des problèmes immédiats, avec le projet de loi, dite du «mariage pour tous».¢
Tout d’abord, le mot «mariage» signifie encore dans le dictionnaire français : l’union d’un homme et d’une femme. Donc, parler de la loi «du mariage pour tous, y compris de deux personnes de même sexe», alors que, par définition, ce mot implique l’union exclusive d’un homme et d’une femme, c’est émettre une contradiction. Donc, c’est proférer un bruit inutile, un sophisme. Les Français, en bon rationalistes, en bons héritiers de Descartes, ne peuvent que s’insurger contre cette atteinte à la Raison.
Bien entendu, le but affiché de ce projet de loi est de lutter contre les discriminations dont seraient l’objet des personnes, lesquelles ne sont discriminées, véritablement, que par l’Islam, puisque cette religion prévoit de leur faire subir la lapidation, le bûcher ou la chute du haut d'une falaise.
On ne le dira jamais assez ; ceux qui veulent véritablement lutter contre toute forme de discriminations devraient commencer par lutter contre l’islamisation.
En fait, ce projet de loi est une partie du programme annoncé de changement de civilisation.
La théorie du genre fait partie de cette vision du monde.
La mise en pratique de cette théorie conduit à remettre en question le caractère naturel du sexe des êtres humains.
Évidement, aujourd’hui, chacun peut constater les différences anatomiques des hommes et des femmes, et se rendre compte que certaines fonctions sont réservées aux hommes, et d’autres aux femmes, si l’on ignore les cas très rares d’hermaphrodisme.
Ainsi, une femme, parce qu’elle dispose du système reproductif adéquat, est en mesure d’être enceinte. Ce qui est impossible pour un homme, puisqu’il est privé dudit système.
Un homme, par contre, parce qu’il produit beaucoup de testostérone, grâce à ses testicules, a une musculature et des os puissants et résistants, ainsi qu’une grande agressivité. Cela lui permet de suivre un entraînement militaire, afin défendre sa vie, celle des siens, sa Patrie, non seulement, parce qu’il en a la capacité physique, mais surtout, parce qu’il va y prendre plaisir, à cause de sa virilité naturelle et biologique.
Le mental reste indispensable, à l’heure où la guerre peut se mener aussi à l’aide de drones, à partir de la Maison-Blanche –on imagine Obama détruisant un terroriste, dans son fauteuil avec sa télécommande, une bière à la main, exactement, comme des millions de garçons de tout âge anéantissent, chaque jour, des aliens et autres zombies, à partir de leur console de jeux ! (Lecteur, si, à cette évocation d’Obama, tu as pensé à Clinton, son bureau ovale, sa stagiaire… c’est qu’il coule encore de la testostérone dans tes veines !).
Déjà mises en place dans les pays ultra- progressistes, écologistes, pacifistes, féministes comme la Suède, les prochaines étapes de la marche vers la nouvelle civilisation sont :
- L’abandon des coutumes viriles. Exemples : plus de jouets violents pour les garçons, obligation d’uriner assis.
- La liberté de se transformer radicalement. Dans un futur proche, les progrès scientifiques et techniques, appliqués au corps humain, vont rendre possible la transformation radicale du corps humain.
Ainsi, dès aujourd’hui, il est légal et admis de procéder à la chirurgie esthétique. Une personne qui souffre moralement de son aspect physique, soit à la suite d’un accident, soit parce qu’elle est née comme ça, peut transformer durablement son corps, souvent en augmentant son pouvoir de séduction, afin de diminuer sa souffrance et d’accroître le plaisir de la vie.
Il est aussi légal et admis, dans des cas précis, d’avorter. Dans ce cas encore, la souffrance morale causée par certaines grossesses conduit la personne concernée, à empêcher la nature d’accomplir son œuvre.
Aujourd’hui, il est donc légal et admis, qu’une personne adulte transforme sa nature, pour améliorer sa vie, selon ses critères personnels du malheur et du bonheur.
C’est pourquoi, au nom de quoi, la législation française peut empêcher qu’un être humain majeur, de citoyenneté française, en connaissance de cause, au nom de la liberté individuelle et puisqu’il y a jurisprudence en la matière, transforme son corps comme il en a envie et comme la technique le peut ?
Qu’est-ce qui empêchera un citoyen français, génétiquement mâle, de se faire implanter des seins, pour son plaisir, si une clinique transformiste peut le faire ? Une femme de se doter d’un pénis, pour uriner debout, hors de Suède ? Un homme d’un utérus pour pouvoir connaître les douleurs et les joies de l’enfantement ? Une sportive de se doter de testicules, pour battre un record ?
Nos enfants ou nos petits-enfants vivront dans une société peuplée de monstres, si la législation reste fondée sur la recherche du bonheur individuel, ce qui la rend impuissante à interdire ce que le « progrès » technique permet.
Pour que cette vision dantesque de notre futur proche demeure juste un cauchemar, il faut défendre la conception selon laquelle l’être humain nait soit homme, soit femme, et le reste toute sa vie. C’est ce que l’Église professe.
Le projet de nouvelle civilisation amené par la loi dite du «Mariage pour tous» est donc dirigé contre les dogmes de la Genèse défendus par l’Église.
Et, pour faire écho à la fameuse phrase de Victor Hugo :
«Ouvrir une École, c’est fermer une Prison», à chaque fois qu’on détruit une église, on construit une mosquée.
L’inverse est également vrai.¢