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lors que le régime algérien ne cesse de dénoncer depuis 50 ans « les méfaits de la colonisation » et d’exiger de la France la « repentance » pour les « atrocités commises durant la période coloniale (sic) », le Président Bouteflika a choisi de se faire soigner, pour la seconde fois, dans les hôpitaux de l’ex colonisateur Français.
En effet, bénéficiant depuis le 27 avril, de soins intensifs au Val-de-Grâce, il a été transféré, le 21 mai, à l’Institution nationale des Invalides (INI) spécialisée dans la réadaptation fonctionnelle et les séjours médicalisés et de convalescence.¢
Il est tout de même surprenant que le Président algérien, ancien cadre du FLN durant le conflit algérien, ait refusé toute hospitalisation dans les hôpitaux d’Alger dont la qualité était universellement reconnue durant la présence française. La raison ? La décrépitude –voire, la déliquescence- des infrastructures hospitalières en Algérie qui, en 50 ans, n’ont bénéficié –en dépit de la manne pétrolière- du moindre entretien ni de la moindre modernisation.
Ceci étant, je m’interroge cependant –en dépit des allégations émises par certains médias- sur les conditions financières de l’hospitalisation du chef d’État Algérien… En effet, il faut savoir que la dette algérienne auprès des hôpitaux français atteint déjà plus de 20 millions d’euros, ce qui fait de l’Algérie le premier débiteur de la France qui devient soudainement « fréquentable » dès lors qu’elle soigne ou rend service aux apparatchiks du FLN…
Pouvons-nous espérer, dans la période de crise et d’austérité que nous traversons, voir, enfin, cette créance honorée ?...¢