J
|
usqu’où ira-t-on ? Que faudra-t-il faire pour amadouer les plus intransigeants des musulmans ? À quelles concessions, à quelles entorses, à quelles reculades serons-nous contraints pour satisfaire à l’idéologie du « vivre-ensemble » ? À la lecture d’une enquête dans Le Monde sur « la pratique religieuse au travail », je découvre, oui je l’avoue, je découvre le poids des pressions et l’ampleur des abandons.
![]() |
Un dhimmi est une personne non-musulmane mais soumise au lois de l’islam
auquel il paie un impôt particulier
|
Qu’on ne nous réponde pas qu’il s’agit d’une « minorité » au sein des fameuses « minorités visibles ». Pas du tout : selon l’Observatoire Sociovision 2010, 61 % des musulmans – puisqu’il s’agit bien d’eux et non des bouddhistes ou autres catholiques de l’Opus Dei – s’estiment« frustrés » et demandent davantage de « reconnaissance » et« d’affirmation de la religion ».
E Et si on disait non, niet, pas question ? Et si on cessait d’avoir peur de passer pour des racistes ? Et si on rappelait qu’il y a des règles, ici, chez nous, qui s’appliquent à tous (libre à ceux qui n’en veulent pas de changer de crèmerie) ? Et si on arrêtait de se laisser prendre au jeu de la mauvaise conscience, véritable fonds de commerce des « minorités visibles » en question ?
Finissant ce petit papier, j’allais écrire que, bien sûr, je n’avais rien contre tel ou tel, qu’il ne s’agissait pas de pointer du doigt les uns ou les autres. Histoire de payer mon dû, mes gages à la doxa médiatique, bref de montrer patte blanche et aussi d’assurer mes arrières.
Je ne le ferai pas. Ce serait, d’une certaine façon, capituler à mon tour. Et cela, je le refuse. Tout simplement.¢
Robert Ménard pour Boulevard Voltaire (Posté par Marino)