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Le Pen était l’invitée de «Tous politiques», une émission de France
Inter présentée par Marc Fauvelle, le 17 février. Principal thème abordé :
les Municipales de 2014 assorti d’un balayage de l’actualité. (voir la vidéo)
E Pour Marine Le Pen il n'y aura pas
d'accord national avec l'UMP pour les élections municipales, ce qui n'empêchera
pas qu'il puisse y avoir « de-ci, de-là, des accords locaux » avec
des candidats de tendances diverses, en fonction de la personnalité de ces candidat
et du fait qu’ils aient montré une proximité d’idées avec le FN, qui compte de
toute façon présenter des candidats dans toutes les grandes villes mais
aussi être présent « dans la ruralité ».¢
Aucun
d’accord en revanche avec Jean-Claude Gaudin à Marseille, car le FN porte un « regard
extrêmement sévère sur sa gestion », et n'a « pas envie d'y être
associé ».
E Interrogée sur la candidature de
Nathalie Kosciusko-Morizet, à la mairie de Paris, la présidente du Front
national l’a qualifiée de « bobo de gauche » qui a « systématiquement
des positions de gauche ». « Pour l'instant il y a deux candidats de
gauche déclaré : Mme Hidalgo et Mme Kosciusko-Morizet », déclare-t-elle.
E La présidente du FN n’a pas
souhaité commenter l’affaire du père retranché sur une grue à Nantes. Mais elle
a regretté la réaction du Premier ministre "qui s'est précipité"
selon elle. Pour Marine Le Pen c’est la méthode Sarkozy qui se répète :
chaque fait divers "mobilise Matignonn les ministères ou l'Elysée". « Le
moindre fait divers mobilise Matignon et l'Elysée », précise-t-elle
simplement.
E Un sondage BVA publié vendredi a
montré qu’une nette majorité des Français (62%) ne souhaite pas que Nicolas
Sarkozy se présente à l'élection présidentielle de 2017, mais deux sympathisants
de l'UMP sur trois aimeraient qu'il soit candidat. Pour la présidente du FN,
tous ceux qui espèrent le retour de Sarkozy portent donc "un regard très
dur envers les actuels dirigeants de l’UMP". Marine Le Pen voit au
travers de ces sondages et des commentaires des partisans de l'ancien Président
qu’ils suscitent l’envie de Nicolas Sarkozy d'être à nouveau candidat. « On
assiste à une giscardisation de Sarkozy », estime-t-elle en substance.¢
Avec
France Inter (posté par Marino)