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st-ce bien à propos de
vouloir comparer sa Sainteté Benoît XVI à François Hollande ? L'un n'inspire
que du respect, l'autre n'affiche que le mépris. Comment peut-on unir
l'être et le néant. L'un est un être de conviction, l'autre seulement nourri
par de vaines et futiles ambitions.
Faut-il
rappeler cette « blague » du président socialiste sur Benoît XVI lors
de l'annonce de sa démission : « Je veux laisser l'Église catholique
déterminer comment elle entend organiser la succession » de Benoît XVI
avant d'ajouter ironiquement : « Nous ne présentons pas de candidat ».
C'est minable de la part d'un président
de la république. ¢
Et
que penser des propos débiles de la ministre des personnes âgées, Michèle
Delaunay : « Benoît XVI a omis de me consulter avant de prendre sa
décision ».
Pourquoi
finalement prendre en compte de telles inepties, quand Benoît XVI, lors de sa
venue à Paris en 2008, rappelait aux Nations Européennes leurs racines
chrétiennes, j'imagine que les socialistes à l'époque se posaient déjà la
questions « De quoi se mêle-t-il celui-là ? ».
Cette
indifférence à vouloir rejeter le réel, c'est tout l'enjeu de ce président
socialiste. Autant Benoît XVI représente la lumière, autant François
Hollande est enclin à chercher son ombre. Avec son gouvernement il donne
force de loi à l'inacceptable et à l'injustifiable pendant que le Saint-Père
donne transparence à la foi en la vie.
Karl
Leisner, ordonné prêtre en camp de concentration nazi, et mort dans d'atroces
souffrances en 1945, nous rappelle cette merveilleuse conscience qui était la
sienne : « Le chrétien est celui qui doit avoir l'audace de se dresser
contre un courant dominant qui véhicule des germes de mort. La présence du
chrétien au monde n'est pas désincarnée. Il participe au combat d'une Société
plus juste et fraternelle... ».
La lumière viendra du
ciel, il suffit d'ouvrir les yeux.