Face aux insultes et
aux propos grossiers de certains représentants de la « gôche »,
Brigitte Bardot avait menacé vendredi de demander la nationalité russe. Hier,
elle a à nouveau poussé un "coup de gueule" contre François Hollande
et son gouvernement, qu'elle accuse dans une tribune de traiter "par le
mépris" son combat en faveur des animaux. Ne rêvons pas : de la part
de cette « gôche-là », il n’y aura jamais de débat… mais des insultes
et des quolibets !
"Je
suis en colère car son équipe traite par le mépris toutes nos interventions, et
elles sont nombreuses", écrit-elle, citant, dans cette tribune publiée par
sa Fondation, le cas des éléphantes à Lyon, les animaux utilisés à des fins de
recherche, la corrida ou sa demande pour que la France soutienne une meilleure
protection des ours polaires.
Brigitte
Bardot lance une "supplique" afin que son combat pour les animaux
"soit soutenu, et non plus ridiculisé par des ministres comme l'a fait
Benoît Hamon qui se permet de sortir des imbécillités déplacées".
Benoît
Hamon, ministre de l'Économie solidaire, avait ironisé vendredi sur la menace
d'exil de Brigitte Bardot en lançant: "Elle pourra demander Gérard
Depardieu en mariage, ce sera formidable!"
"Pour
avoir menacé de quitter ce pays que je ne reconnais plus, on me traite de
vieille folle, d'hystérique ou je ne sais quoi", s'insurge l'ex-actrice.
"Depuis
plus de 60 ans, je suis traînée dans la boue, on me crache dessus parce que je
dérange la morale des bien-pensants, jusqu'à ce +con Bendit+ qui souhaiterait
m'envoyer dans un camp de concentration ou une prison de Sibérie",
poursuit-elle à l'attention de l'eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit.
"Mais
qu'a-t-il fait cet imbécile d'écolo pour les animaux? Rien",
tranche-t-elle.
Daniel
Cohn-Bendit avait traité vendredi Gérard Depardieu et Brigitte Bardot de
"crétins finis", après que le premier avait obtenu la nationalité
russe et que la seconde avait menacé de s'exiler en Russie si les autorités
françaises décidaient d'euthanasier deux éléphantes malades à Lyon.
"Si
elle veut quitter la France, qu'elle aille en Russie, (...) Qu'elle passe tous
ses hivers en Sibérie, dans les camps de concentration par exemple, ou les
prisons..." avait lancé l'eurodéputé.
Avec
AFP