Un colloque sur les
"Libertés", organisé par le député Jacques Bompard, a réuni hier lundi
à l'Assemblée nationale un plateau éclectique réunissant des personnalités
anti-islamiques, des alliés de Marine Le Pen jusqu’à un responsable UMP,
Charles Beigbeder.
Les
« Libertés », thème du colloque, ont été abordées sous l'angle de
l'économie, de la religion ou de la libre expression, lors de cet événement qui
avait lieu salle Victor Hugo, à l'initiative de Jacques Bompard et du SIEL, un
mouvement dirigé par Paul-Marie Coûteaux et allié du FN au sein du
Rassemblement Bleu Marine.
Parmi
les intervenants, figuraient aussi le maire de Montfermeil (Seine-Saint-Denis)
Xavier Lemoine, vice-président du PCD de Christine Boutin, un parti associé à
l'UMP, Christine Tasin de « Résistance républicaine », Robert Ménard
créateur de « Reporters sans frontières » ainsi que l'Abbé Guy Pagès.
En
un grand connaisseur du Coran, ce dernier a notamment déclaré que "l'islam
est par nature totalitaire" et a dénoncé les "indifférences" de
la "République française sous inspiration maçonnique".
"L'islam,
ça n'est pas une religion", a renchéri Christine Tasin, présidente de Résistance
républicaine. Car ce qui en résulte, c'est que l'islam est "protégé par
les lois dites antiracistes". "Et à ce titre, parce qu'on les
critique on se fait poursuivre facilement (...) si on avait dit qu'il ne
fallait pas critiquer le nazisme, on aurait trouvé ça scandaleux, et c'est exactement
ce qui se passe actuellement".
Pour
sa part, Charles Beigbeder, secrétaire national de l'UMP, s'en est tenu à une
intervention sur les "libertés économiques", résolument libérale, où
il a suggéré, entre autres, que "le fonctionnariat soit limité au
régalien".
Dénonçant
"les dégâts de la pensée de mai 68", l'ancien candidat UMP aux
législatives de 2012 à Paris a fustigé "l'État obèse",
"l'assistanat" et "l'égalitarisme", synonyme de
"mépris de l'effort et du mérite" ou de "haine de la
réussite".
Avec
AFP