Prise de la smalah d'Abd-El-Kader à Taguin, le 16 mai 1843 |
LES
RAISONS DE LA CONQUÊTE
« Chose
étrange et bien vraie pourtant, ce qui manque à la France en Alger, c’est un
peu de barbarie. Les Turcs allaient plus vite, plus sûrement et plus
loin ; ils savaient mieux couper les têtes. La première chose qui frappe
le sauvage, ce n’est pas la raison, c’est la force » (Victor Hugo
dans « Le Rhin » en 1842).
Le Chef de l’état a injurié et humilié la
France, son peuple, son Histoire, son honneur ainsi que la mémoire et le
sacrifice de ses soldats.
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Lors
de son voyage en Algérie, François Hollande a reconnu
publiquement que : « Pendant cent trente-deux ans,
l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Ce système
a un nom : C’est la colonisation ! et je reconnais, ici, les
souffrances que le système colonial a infligé au peuple algérien »… et
encore : « La France est responsable d’une colonisation injuste
et brutale ; elle est responsable des massacres d’innocents algériens à
Sétif, Guelma et Khenattra »... tout en se gardant bien, de dénoncer ces
centaines d’autres massacres d’innocents européens qui ont précédé
les représailles et ces autres milliers de massacres d’innocents européens
et musulmans fidèles à la France qui ont jalonné huit années de terrorisme
aveugle et lâche.
Par
cette indécente sélectivité minable, le Chef de l’état a injurié et humilié –non les
Français d’Algérie, comme se plaisent à dire certains idiots utiles de
service- mais, tout simplement, la France, son peuple, son Histoire, son
honneur ainsi que la mémoire et le sacrifice de ses soldats.
Depuis
lors, un florilège de réactions issues du milieu « progressiste »
n’a pas manqué de vilipender en des termes diffamants l’œuvre colonisatrice de
la France en Algérie. C’est ainsi, qu’encouragé par l’attitude et les
déclarations du Chef de l’État, ce petit monde de « moralistes à la
conscience pure » n’a eu de cesse de monter les enchères en comparant le
colonialisme français à l’esclavagisme… Cela a permis, entre autres bouffons du
Président, à Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste, de
pérorer de la sorte : « Je salue les déclarations historiques de
François Hollande aujourd’hui à Alger. Le Président de la République a su
trouver les mots pour évoquer le caractère injuste et brutal de la colonisation
française en Algérie et les souffrances qu’elle a imposées au peuple
algérien. »
Des déclarations
infamantes, basées sur une méconnaissance totale du sujet, inspirées par un
sentiment anti-français
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Ces déclarations infamantes, basées sur une
méconnaissance totale du sujet, inspirées de surcroît par un sentiment
anti-français, nous dépeignent « l’Algérie coloniale, comme ayant été
l’apartheid ». Ces « historiens » de bas étage nous « rappellent »
que « la colonisation était contraire aux lois de la République, notamment
par son côté ségrégationniste » (sic). Quelle hérésie !
Si
Charles X fut à l’origine de « l’expédition d’Alger », c’est
précisément la République (la IIe) qui ordonna la conquête de l’Algérie.
Cependant, à cette époque il n’était aucunement question de colonisation. Ce
que Charles X -et avec lui l’Europe- voulait, c’était supprimer la piraterie en
Méditerranée. En effet, toute la côte « barbaresque », de l’Égypte à
Gibraltar, n’était qu’une seule et très active base d’opérations de piraterie
dirigée contre la France, l’Espagne, l’Italie et surtout contre les convois
chargés de marchandises qui sillonnaient la méditerranée.
Une conquête pour réduire la piraterie et
faire cesser l’esclavage
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C’est pour réduire cette piraterie que les
premières incursions chrétiennes de représailles sur les côtes algériennes
virent le jour au début du XVIe siècle et permirent aux Espagnols, sous la
conduite de Pedro Navarro, d’investir Alger et de libérer trois-cents captifs
chrétiens. Pour les en chasser, les algériens firent appel en 1515 aux
corsaires turcs qui occupaient depuis 1513 le port de Djidjelli en Kabylie,
notamment à un pirate sanguinaire, Kheir-Ed-Din, dit Barberousse en
raison de la couleur de sa barbe. Ils occupèrent Alger et y instaurèrent un
régime de terreur, exécutant ceux qui refusaient la nouvelle domination turque.
Ainsi, par l’entremise de ce pirate que le sultan de Stamboul avait nommé émir
des émirs, beylerbey, la Turquie prit officiellement pied dans le bassin
occidental de la Méditerranée. Alger était pour elle une base avancée, ce que
Gibraltar et Singapour furent plus tard pour l’Angleterre. De là, elle pouvait
porter des coups très durs à la navigation chrétienne. Avec ces ressources,
Barberousse et les Turcs chassèrent les Espagnols et conquirent le territoire
algérien, allant jusqu’à placer le pays sous la dépendance nominale du sultan
de Constantinople. Le Maghreb était devenu une province turque.
Forte
de ses soixante bâtiments dont trente-cinq galères, la flotte algérienne
écumait la Méditerranée et amassait des trésors. De plus une autre source
énorme de profits était constituée par l’esclavage. Il s’exerçait, pour une
part, aux dépens de populations d’Afrique noire que l’on enlevait après avoir
investi les villages et, pour une autre part, de la piraterie. L’avantage de
cette dernière résidait dans l’échange des esclaves chrétiens contre de fortes
rançons. Un bénédictin espagnol, le Père Haedo, estimait qu’Alger devait avoir 60
000 habitants et 25 000 esclaves chrétiens.
Quand
Charles X décida l’occupation d’Alger, la Prusse, l’Autriche, la Russie, les
grands de l’heure, approuvèrent sans commentaires particuliers. C’est ainsi
qu’en cette aube du 25 mai 1830, la France partit pour l’Algérie… sans se
douter qu’elle allait y rester 132 ans.
L’Algérie n’était
pas un territoire indépendant mais une possession turque
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Aussi quand nos « historiens de salons »
s’élèvent contre « la saisie de terres, l’annexion de territoires,
l’évangélisation, le pillage des ressources minières » (sic), ils ne
peuvent qu’engendrer le ridicule… En effet, en 1830, l’Algérie n’était pas un
territoire indépendant mais, nous l’avons vu, une possession turque.
L’occupation par la France n’a donc eu pour résultat que de substituer à une
occupation étrangère celle d’un autre pays. De plus, cette Algérie-là ne
constituait pas un État, encore moins une nation. Elle n’avait pas de
frontières. Elle constituait une mosaïque de tribus qu’aucun lien, sauf le
religieux, n’unissait entre elles, encore que d’une façon très fragmentaire.
Concernant la
saisie de terres, ils voudraient nous faire croire que les premiers pionniers
firent main basse sur de riches et fertiles terres agricoles enlevées de force
aux indigènes. À leur arrivée, ils découvrirent, en guise de richesses, un
désert, une lande hérissée de broussailles au bord d’un marais pestilentiel où
pullulaient les moustiques.
En
1841, dans son étude « Solution de la question d’Algérie », le
général Duvivier écrivait : « Les plaines telles celles de la
Mitidja, de Bône et tant d’autres ne sont que des foyers de maladies et morts.
Les assainir, on n’y parviendra jamais… Les plaines pour les Européens, sont et
seront toujours longtemps de vastes tombeaux. Qu’on abandonne ces fétides
fosses ! »
Fosses
fétides ! Vastes tombeaux ! Quel programme engageant ! Et le
général Berthezène d’affirmer, menaçant : « La Mitidja n’est
qu’un immense cloaque. Elle sera le tombeau de tous ceux qui oseront
l’exploiter ».
Concernant
l’évangélisation, nos « historiens » se sont encore fourvoyés…
S’ils reprochent à la France cette annexion, ils « oublient »
cependant de signaler que ce sont les ascendants des « victimes du
colonialisme français » qu’ils défendent aujourd’hui avec tant de véhémence,
qui sont les véritables colonialistes.
Ø
Qui
a annexé ce pays autrefois habité par la race berbère et qui faisait alors
partie intégrante du monde occidental ?
Ø
Qui
a soumis par la force ce même peuple berbère, majoritairement chrétien, à la
conversion à l’Islam ?
Quant au « pillage
des ressources minières », que d’infamies
!
« Chaque fois que la France se
retire d’un pays, la liberté et la civilisation reculent. »
Sa Sainteté
Jean XXIII
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« L’exploration scientifique de l’Algérie,
avait dit Renan, sera l’un des titres de gloire de la France au XIXe et au
XXe siècle ». Eh bien c’est la France qui a découvert et mis en valeur à
grand frais les zones pétrolifères et les gisements de gaz du Sahara
prétendument destinés à assurer son indépendance. En a-t-elle profité ?
A-t-elle eu seulement le temps de les exploiter ?
C’est
encore elle qui a construit à coups de milliards de francs la base navale
nucléaire de Mers-el-Kébir. Que lui a-t-elle rapporté ?
Quant
au « côté ségrégationniste » avancé par ces inénarrables trublions,
on voit bien qu’ils n’ont jamais mis les pieds en Algérie française, jamais
fréquenté la moindre école où chrétiens, juifs et musulmans vivaient à
l’unisson.
Cependant,
au lieu de s’évertuer à salir de façon éhontée la mémoire de l’œuvre française
en Algérie, pourquoi ne nous expliquent-ils pas, une fois pour toute, les
raisons pour lesquelles ces « pauvres petits maghrébins », une fois
leur indépendance acquise, se sont empressés de rejoindre la France… cette
France qui les a tant fait souffrir ?
Pourquoi
ne nous rapportent-ils pas avec autant d’ardeur la misère qui, depuis 50 ans,
pèse sur l’Algérie comme une chape et que l’on tait parce qu’elle est un
démenti flagrant aux mensonges de tous ceux qui n’ont de cesse de condamner
« le rôle positif de la présence française outre-mer ».
Durant
l’épisode sanglant de la guerre d’Algérie, le leitmotiv constant des
responsables du FLN était que la rébellion se justifiait par le besoin de plus
de justice, de bonheur et de liberté pour la « malheureuse »
population musulmane. Cependant au cours d’une audience qu’il accorda à un haut
prélat d’Algérie, en septembre 1961, sa
Sainteté Jean XXIII prononça : « Vous avez vos idées, c’est
bien, mais moi j’ai constaté une chose : c’est que chaque fois que la
France se retire d’un pays, la liberté et la civilisation reculent. »
Que
ces paroles du Pape nous inspirent de fécondes réflexions. C’est là mon souhait
pour 2013.
José CASTANO
E-mail : joseph.castano0508@orange.fr
« A son indépendance, nul pays
extérieur au monde occidental, Japon et Afrique du Sud exceptés, ne dispose
d’une infrastructure aussi développée que l’Algérie » (Béchir Ben Yahmed, fondateur de « Jeune Afrique »)
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Projection du film « LA VALISE OU LE CERCUEIL »
Lundi 11 février 2013 - 11 heures - Cinéma
« MATHEVET » - Cours de la République – 83510 LORGUES
Renseignements au 04.94.60.17.49 ou
06.81.57.77.87 – e-mail : daniel.denicourt@orange.fr
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L’ESCLAVAGE BLANC EN MEDITERRANEE. Cliquez sur le lien : http://mdame.unblog.fr/2009/04/14/esclaves-chretiens-maitres-musulmans/
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