Hier, l'ouverture aux
lesbiennes de la procréation médicalement assistée (PMA) a suscité un nouveau couac
du gouvernement qui n’en est plus à un près.
Dans
une déclaration à la presse, Najat Vallaud-Belkacem l’a en effet avalisé sur la
foi de propos prêtés à Christiane Taubira… que cette dernière n’a pas tenus
selon la Chancellerie.
Au
grand dam des associations, cette question n'est pas incluse dans le projet de
loi ouvrant mariage et adoption aux couples homosexuels, qui sera discuté au
Parlement à partir du 29 janvier. Elle pourrait néanmoins faire l'objet d'un
amendement du groupe PS à l'Assemblée nationale.
À
l'issue du Conseil des ministres mercredi midi, Mme Vallaud-Belkacem a été
interrogée sur des propos rapportés par des médias, laissant penser que
Christiane Taubira avait fait un pas vers l'ajout de cette mesure dans le texte
gouvernemental, la veille lors d'un colloque à l'Assemblée nationale.
"C'est
une très bonne chose qu'elle (Mme Taubira) ait exprimé les choses de cette
façon", a répondu la porte-parole. "Cela signifie, si on en croit ce
qu'elle a dit et c'est ainsi que je ressens aussi les choses, que le
gouvernement n'a pas l'intention de bloquer à tout prix cette mesure".
Toutefois, selon
Pierre Rancé, porte-parole de la Chancellerie, Mme Taubira ne parlait pas de la
PMA, mardi au colloque, mais de l'adoption.
Faudra-t-il alors que
les ministres socialistes traduisent leurs propos en marocain pour Vallaud-Belkacem…
« porte-parole » du gouvernement ?
Sur le sujet, François Hollande a toutefois déclaré : « Si j'avais été favorable à cette mesure, je l'aurais intégrée dans le projet de loi ».
Sur le sujet, François Hollande a toutefois déclaré : « Si j'avais été favorable à cette mesure, je l'aurais intégrée dans le projet de loi ».
Avec
AFP