Communiqué de Louis
Aliot, vice-président du Front National
La
manipulation n’aura duré que quelques semaines ! En effet, le candidat
Hollande s’était engagé, s’il était élu, à reconnaître les responsabilités des
gouvernements français de l’époque dans l’abandon des harkis, le massacre de
ceux restés en Algérie, et les conditions d’accueil des familles transférées en
France. Il en va de même pour les civils français abandonnés aux couteaux
revanchards des nouveaux maîtres de l’Algérie.
Et
voilà que ce dernier ce précipite pour rendre hommage aux morts de la
manifestation du FLN le 17 octobre 1961 à Paris. Manifestation qui avait pour
but, rappelons-le, de passer outre le couvre-feu établi pour les populations
parisiennes d’origine nord-africaine suite à l’assassinat d’un policier dans un
attentat et des activités criminelles nocturnes du FLN.
Le
31 août dernier, le président Hollande, lors d’un déplacement à
Châlons-en-Champagne, déclarait : « Mon premier devoir, c’est de dire
la vérité aux Français ».
Va-t-il
concrétiser ses engagements pour la responsabilité et pour la Vérité ? En
effet, la loi 188-2002, instituant le 19 mars comme journée célébrant la fin de
la guerre d’Algérie votée en janvier 2002 par l’Assemblée nationale, sera
présentée au Sénat le 25 octobre prochain. Nous tenons à rappeler que même
François Mitterrand était formellement opposé à cette date scélérate, qui
marque le début de l’ignominie, de l’enlèvement et de l’assassinat de plusieurs
milliers de civils et le massacre odieux de près de 150.000 harkis et leurs
familles.
Il
est évident que non, trop occupé à préparer son voyage à Alger début décembre
où il sera reçu comme un héros par le gouvernement flniste corrompu ravi de
l’action de leur ami.
Oui
avec Hollande, la repentance… c’est maintenant !
Aujourd’hui, comme
hier avec Jean-Marie Le Pen, le Front National continue à soutenir d’une seule
voix les rapatriés, harkis et pieds noirs, dans leur combat pour la vérité
historique sur la Guerre d’Algérie en s’opposant fermement au vote de cette
loi.