Quand
le marin pêcheur embarque sur son bateau, le mineur descend dans la mine, quand
le maçon travaille sur un échafaudage au 10° étage, quand le trapéziste fait un
saut périlleux, quand le sapeur-pompier file sur un incendie, quand le policier
accourt au milieu d’une rixe, quand le soldat zigzague sous les balles, quand
le sportif se sur-dope, quand le cancéreux entre à l’hôpital pour une dernière
chimio, quand le fondeur saisit la barre d’acier incandescente à la pince,
quand l’ouvrier chimiste entre en toussant dans son atelier, quand le paysan
monte sur son tracteur pour labourer un champ en forte pente, quand le médecin
ou l’infirmière soigne la fièvre Ébola ou le Sida, quand le pilote décolle ou
atterrit par mauvais temps, quand monsieur tout le monde prend le volant et
fonce pour rattraper son retard… tous savent qu’ils risquent leur vie… et il
arrive qu’ils la perdent.
À
partir du moment où l'on naît et où l'on vit, la mort nous guette, c'est
évident. Dans nos différentes activités, nous risquons tous la peine de mort.
La peine de mort existe pour tout le monde… sauf pour les assassins.
Je
suis révolté, absolument révolté.
La mort, la mort, la
belle affaire! Tout le monde mourra un jour ou l’autre… vous, moi, vous
surtout… pensez-y!
Vous
aussi, vous allez mourir, comme tout le monde bien sûr, et au fur et à mesure
que se rapprochera le terme de votre vie, vous en réaliserez toute la vanité,
et l’inutilité. La mort vous apparaîtra alors comme une échéance normale, un
passage obligé, banal… "c'était ça, ce n'était que ça », vous
direz-vous... et vous regretterez amèrement sans doute d’avoir tout fait pour
l’éviter à certains monstres, leur permettant de continuer de s’attaquer aux
braves gens et de briser leur vie, peut-être même celle de vos enfants et de
vos petits enfants.
Bien
sûr prononcer la peine capitale et assister à l’exécution est quelque chose de
terrible. À la place du juge, même si j’étais intimement convaincu, j’aurais
des doutes et je n’en dormirais pas. Faire tuer quelqu’un de sang-froid, sans
haine, sans révolte, simplement parce qu’il le faut… dur-dur, moi-même je ne le
pourrais pas. Mais je n’irais pas me disculper par d’interminables discours
altruisto-intelligents.
Il
le faut bon Dieu, il le faut ! Le chirurgien qui enlève une tumeur cancéreuse
ne se pose pas toutes ces questions… heureusement!
Ce
qu’il faudrait c’est former des juges spéciaux, des gens au caractère bien
trempé (ça existe sûrement), capables de prononcer la peine de mort à
l’encontre d’un monstre sans en être tourmenté le reste de leur vie. Il
faudrait aussi former des équipes spéciales du même “tonneau”, prêtes à accomplir
la tâche sans état d’âme.
C’est absolument
nécessaire.
On
ne peut plus continuer à écouter ces beaux messieurs, ces grands penseurs, ces
beaux parleurs égoïstes, qui dans l’unique but (inconscient bien sûr) de ménager
leur sensibilité, prennent des décisions
grandiloco-mépriso-intelligento-aberrantes du genre de celle qui consiste à
replanter des mauvaises herbes dans un champ après les en avoir arrachées.
Ces messieurs les instruits, hypersensibles, prennent vraiment les gens du petit peuple pour des cons. Leur boulot c’est de penser avant tout à la collectivité. Être sensible et délicat c’est bien… c’est très bien… mais c’est encore mieux quand on l’est à l’égard des autres, et pas seulement pour soi-même. Abolir la peine de mort dans un grand geste d’humanité… pour soi-même… ce n’est pas être altruiste, mais bel et bien égoïste.
Bien
sûr il y a les erreurs judiciaires possibles… bien sûr… mais actuellement…
actuellement… avec la preuve ADN, on peut être sûr, absolument sûr de la
culpabilité…
Qu’ils
aient un peu de courage bon Dieu et qu’ils ne se cachent plus derrière leur
soi-disant grande intelligence. C’est de la pure sensiblerie. On va tous
mourir, Moi, Vous, et pas EUX, pas les ASSASSINS !
C’est
aberrant !
Nombre
de coupables, relâchés au bout de X années, ont de nouveau commis des crimes
atroces.
Allez
tuer un de ses lionceaux et vous verrez si la lionne va vous réserver un petit
coin de savane bien tranquille, pour vous tout seul, et vous verrez si elle va
vous nourrir, vous distraire et vous protéger chaque jour pendant des années
avant de vous laisser repartir.
Il
n’y a que les hommes et leur « intelligence » pour être aussi bête.
MESSIEURS LES ABOLITIONNISTES
VOUS ÊTES D'UN INCIVISME ET D'UN EGOISME HONTEUX… PIRE... VOUS
ÊTES DES CRIMINELS !
Abolir
la peine de mort… voilà qui fait intelligent, voilà qui grandit son homme,
voilà qui vous met au-dessus du commun des mortels, des rustres, des gens bien
incapables de « PENSER »,
sans l’once de la moindre intelligence et de la moindre sensibilité… abolir la
peine de mort, quelle belle âme cela vous donne… cela vous élève, cela vous
fait tutoyer les étoiles, briller au firmament de l’ «humain » et
sans doute même toucher au divin… c’est du dernier chic… BREF, CELA VOUS TRANSFORME UNE MAUVIETTE EN SUPERMAN !
L’égoïsme,
l’incivisme, le mépris et la fatuité des abolitionnistes sont sans bornes, mais
ça fait tellement, mais tellement, tellement, tellement, tellement « INTELLIGENT ».
C’est
l’occasion inespérée des petits de paraître grands, des bêtas de paraître
futés, des éteints de paraître éclairés et des peureux de paraître courageux…
bref l’occasion rêvée de s’ENNOBLIR.
La
peine de mort... et quoi... il n'y a que le peuple pour en parler... et le
peuple... ah bah! Qu'est-ce ?... la plèbe, la roture, la valetaille... tous des
lourdauds sans importance... en fait rien... ou si peu !
La
peine de mort ? Ah fi maraud ! Quel manant vous me faites.
Je
dirais même mieux : quel
POPULISTE !