SOCIÉTÉ
L
|
’été
dernier, à son retour des JMJ en Pologne, le pape François avait tenu sa
traditionnelle conférence de presse. Déjà, il s’y était alors livré à des « contorsions
pseudo-religieuses » et aux accents très étranges dans la bouche de celui
qui est censé défendre l’Église catholique et ses fidèles. Et pourtant, il
était bien difficile de ne pas aborder le sujet sensible des attentats
islamiques qui ensanglantent l’Europe, surtout depuis l’égorgement sauvage du
père Hamel.■
O
|
r tous ces actes d’une
violence inouïe sont commis par des jeunes qui se revendiquent de l’État
islamique et lui ont prêté allégeance, souvent publiquement en postant leurs
vidéos sur les réseaux sociaux. Mais le pape argentin a réussi, avec une
comparaison scandaleuse et un raccourci intellectuel révoltant, a dédouané
l’islam de toute responsabilité dans ces actes barbares qui s’abattent sur les
pays occidentaux. Son but évident : nier
qu’il existe un lien entre islam et terrorisme. Dès lors, comment s’étonner notamment
de la position des Parachutistes Italiens (Voir : Les
Paras Italiens dénoncent le pape : « Ça suffit, Bergoglio ! L’ennemi est dans
la maison ! ») ou d’un Général Français (Voir : La
guerre contre l’islamisme est trop vitale pour la Nation pour être confiée à
des magistrats – par le Général Daniel ROUDEILLAC) ?...
« On
ne peut pas dire que l’islam soit terroriste » a-t-il
déclaré fermement. « On ne peut pas
identifier l’islam avec la violence, ce n’est pas juste et ce n’est pas
vrai », a-t-il précisé devant les journalistes l’accompagnant. Ajoutant
encore un sophisme indigne d’une autorité morale, et totalement déconnecté de
la réalité brute : « Je n’aime pas
parler de violence islamiques, parce qu’en feuilletant les journaux je vois
tous les jours que des violences, même en Italie : celui-là qui tue sa
fiancée, tel autre qui tue sa belle-mère, et un autre… et ce sont des
catholiques baptisés ! Si je parle de violence islamique je dois parler
aussi de violence catholique. Mais pas tous les chrétiens ne sont violents
comme pas tous les islamistes ne le sont » continue-t-il dans son élan
de « reductio ad catholicam », bien facile !
Quelles
meilleures comparaisons pour absoudre l’islam !
UN PAPE À LA MÉMOIRE COURTE
F
|
aut-il lui rappeler, au pape
François, que les meurtres, les violences, les actes répréhensibles, existent
depuis Adam et Ève et le péché originel, que le premier assassinat sauvage fut
celui de Abel par son frère Caïn !
Mais il existe cependant une
différence de taille entre le meurtre individuel, fomenté par la passion
personnelle, et le meurtre idéologique, éclos dans le terreau communautaire,
intellectuel ou religieux. Il existe un fossé idéologique entre tuer sa
belle-mère parce qu’elle vous enquiquine la vie, et tuer un prêtre ou un
spectateur parce qu’ils représentent l’abomination occidentale synonyme de
christianisme, réalité que ces musulmans pratiquants ont en aversion fatale.
L’assassinat des belle-mères est une constante dans l’humanité entière quelque
soit la religion du meurtrier, les attentats, l’égorgement et autres services barbares pour causes religieuses, en ce
XXIe siècle naissant, sont des réalités islamiques. Le meurtrier catholique
de sa belle-mère ne la tue pas parce qu’il est catholique mais parce qu’il ne
l’aime pas. Les djihadistes qui sèment
la mort et l’horreur à travers leurs attentats le font parce qu’ils sont
musulmans, au nom de leur religion, au nom d’Allah, au nom de l’internationale
musulmane.
UN PAPE
FOSSOYEUR DE L’OCCIDENT
L
|
e pape compare des actes
meurtriers incomparables dans leur motivation, mélange des réalités distinctes,
sème la confusion dans les esprits, dans le but affiché et manifeste
d’affranchir l’islam de sa responsabilité idéologique dans cette entreprise
religieuse d’envergure destinée à soumettre par la terreur le monde occidental
au credo mahométan.
« Dans
presque toutes les religions, il y a toujours un petit groupe de
fondamentalistes… nous catholiques, nous en avons aussi », précise-t-il
encore. Cet argumentaire culpabilisant envers les catholiques n’est pas nouveau
dans la pensée de cet étrange pontife qui porte, sans problèmes, des
accusations graves envers ses propres fidèles afin de réhabiliter, parmi les
Européens meurtris et inquiets, l’islam « religion d’amour et de paix » : « Je sais ce qu’ils veulent (les
notables musulmans, ndlr), ils cherchent la paix et la rencontre. »
Or ce n’est qu’une stratégie
islamiste à laquelle succombe cet esprit papal embrouillé par le galimatias
humaniste, pacifisme et terrorisme, tenaille pour vaincre l’occident : terroriser d’un côté, utiliser un langage
de paix pour rassurer et infiltrer l’Europe de l’autre côté !
Un pape qui choisit ses amis…
|
Or,
l’islam, ou à prétendre contre toute vraisemblance que le djihad et la charia
sont des préceptes humanistes, est une religion de guerre, de combat contre les
infidèles et les associateurs. Dire que l’islam est une
religion de paix est une vaste fumisterie qu’une lecture sérieuse du Coran, son
texte fondateur, détrompera facilement. Cela ne veut pas dire pour autant que
tous les musulmans désirent la guerre, que l’on ne peut jamais trouver la paix
en islam, ou que l’islam a toujours tué ceux qui ne pratiquent pas la religion
mahométane. Mais prétendre que la religion mahométane dans son fondement
doctrinal prône « la paix et
la rencontre » est un mensonge qui a pour pire conséquence de
tuer les défenses immunitaires des occidentaux, de les livrer sans combat aux
égorgeurs islamistes.
Que les raisons
soient multiples à ce déferlement de haine musulmane sur le sol européen, ne
peut occulter la réalité universaliste de la religion mahométane couplée avec
son fanatisme anti-chrétien : « Et
tuez-les où que vous les rencontriez (…) l’association est plus grave que le
meurtre (…) et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que
la religion soit entièrement à Allah seul. » (L’association,
c’est la Trinité), (deuxième sourate, verset 191).
►À
force de défendre un concept idéologique de paix et de fraternité
inter-religieuses, totalement abstrait et chimérique, et de se faire l’avocat
d’un islam débonnaire et d’une invasion mahométane pacifique, c’est le monde
chrétien que le pape François oublie de protéger et abandonne à la barbarie des
djihadistes.■ Avec Source