mardi 19 décembre 2017

«Jupiter» sauveur de la planète – par Éric de VERDELHAN

ENVIRONNEMENT
Sous les feux de la rampe, on se croit illuminé…

C
omme beaucoup, j’ai été surpris par le vide sidéral du programme du candidat Macron : des lieux communs  et des évidences. De vagues promesses non chiffrées et surtout, une capacité à complaire (ou à plaire aux cons ?) en disant tout et son contraire : « Demain on rase gratis, et en même temps, on fait payer… » (…les retraités).  Seul point positif : ce programme fourre-tout ne parlait pas d’écologie.■

UNE ÉCOLOGIE POUR CAFÉ DU COMMERCE AVEC NICOLAS HULOT

O
uf !!! Je vise, bien sûr, cette pseudo écologie, pratiquée par des non-scientifiques et/ou des experts autoproclamés, qui mélange allégrement climatologie et météorologie. Cette écologie pour « café du commerce » et plateaux télé qui consiste à nous expliquer matin, midi et soir, que nous sommes responsables – donc coupables – de tous les dérèglements climatiques actuels.  Macron a eu la bonne idée, durant sa campagne, de ne pas nous bassiner avec ça. C’était trop beau pour durer !

Une écologie de comptoir
avec Nicolas HULOT
La nomination de l’imbuvable Hulot comme super ministre de la transition écologique, de la protection des petits oiseaux, de la culpabilisation des « pigeons » qui roulent au diésel…etc..etc., a remis les choses en place : en matière d’écologie, « Jupiter » Micron serait le Clown blanc, il nous manquait l’Auguste, le cirque écolo pouvait  (re) commencer ! Tant pis si vous n’avez pas aimé « Tintin au Burkina Faso », mauvais remake de « Tintin au Congo », vous aurez quand même droit à « Tintin au pays sans or noir ». La première mesure « écologique » de « Jupiter » aura été d’offrir un poste à 11000 €/mois à Ségolène Déloyale, la folledingue du Poitou. La voilà protectrice des pingouins.  Si elle est aussi efficace en Arctique  qu’en Poitou-Charentes, on peut craindre le pire : après les migrants d’Afrique, nous risquons de voir arriver chez nous des esquimaux, des phoques, des ours et des pingouins-manchots. Et la région ne tardera pas à importer de la glace. Le week-end dernier, nous avons assisté à une nouvelle mascarade écolo : une sorte de « COP 21 » pour patrons et industriels, destinée à nous présenter «Jupiter» en sauveur de la planète. Du marketing politique qui devrait lui faire gagner +10 points dans les sondages. Ce genre de « couillonnade », ça marche à tous les coups, même avec cet abruti d’Hollande !

Le ballet de grosses berlines devant l’Élysée valait son pesant de moutarde. On a même vu une pétasse (dont j’ignore la nationalité) sortir d’une grosse Maserati 6 cylindres(1).   Pour ma part,  quand ce frimeur de Nicolas Hulot arrêtera de rouler en gros 4x4 en Corse, de polluer avec son puissant hors-bord en Bretagne, et de nous prendre pour des cons avec son scooter électrique dans Paris, peut-être me sentirai-je concerné par l’écologie…

En 1974, on nous disait
qu’il n’y aurait plus de pétrole en 1994...
Je ne suis absolument pas scientifique, j’évite donc de raconter n’importe quoi sur le climat, son évolution, ses conséquences (bonnes ou mauvaises) mais j’écrivais déjà en 2014 (2) : « …Disons un mot de ce que j'appelle  « l'escroquerie écologiste »: en 1974, lors du premier choc pétrolier, on nous annonçait  comme une fatalité inéluctable : « Dans 20 ans (soit en 1994) il n'y aura plus de pétrole ». Or nous sommes en 2014 et nos réserves de pétrole sont deux fois plus importantes qu'en 1974. Du pétrole – énergie fossile donc qui se régénère – il y en a partout; sous les grands lacs africains, en mer du nord, sous la calotte arctique et même ...sous la région parisienne.  Ce n'est pas une raison pour abandonner le nucléaire (dont les écologistes ne veulent plus) et pour ne pas favoriser les énergies de substitution (solaires, éoliennes ou autres), mais à condition, là encore, de ne pas y trouver un prétexte pour taper le contribuable là où ça fait mal : au portemonnaie.

LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : UN PRÉTEXTE À DE NOUVELLES TAXES

C
ar le réchauffement climatique est un vrai problème mais l'homme y est-il vraiment pour quelque chose ? Rien n'est moins sûr! Certains chercheurs pensent même le contraire.  La sagesse ou le bon sens voudraient qu'on fasse d'urgence de la prévention: puisqu'on nous affirme que le niveau des océans va continuer à monter ; que dans 20 ou 30 ans, des îles comme Ré ou Oléron seront englouties; peut-être faudrait-il construire des digues, évacuer les populations, se soucier du relogement des premiers « réfugiés climatiques » ?  Accessoirement, on pourrait stopper la promotion immobilière car, si ce qu'on nous raconte est exact, on laisse les promoteurs construire de futures  « Atlantide »; c'est criminel !

Depuis des millions d’années, la terre a connu
des alternances Glaciation-Réchauffement…
et l’Homme n’y était pour rien.
Si les villas pour « bobos » branchés de l'île de Ré, vendues « les pieds dans l'eau » (à prix d'or!), doivent, demain, disparaître sous les flots avec leurs occupants, autant arrêter la catastrophe tout de suite !  Mais  notre vieille planète  a connu des périodes glaciaires suivies de périodes chaudes. On peut toujours larmoyer sur la disparition des dinosaures, brontosaures et autres grosses bêtes qui amusent tant les enfants. N'est-ce pas, tout simplement, une évolution normale de la terre ? L'homme a-t-il la moindre responsabilité dans ce processus?  Je n'en sais strictement rien, mais ce n'est pas en saignant encore le Français-moyen à coup d'impôts sur les ordures, de taxes de recyclage, de taxe carbone, de malus écologique…etc, qu'on réglera  le problème.

Dans beaucoup de grandes villes, le citoyen doit maintenant gérer quatre ou cinq poubelles de couleur différente (pour le verre, le papier, le plastique, les déchets végétaux, les conserves) et aller mettre lui-même ses  déchets encombrants dans une déchetterie, qui est en droit de les refuser.  On a doublé, en cinq ans, le prix des taxes de ramassage et de tri des ordures ménagères  mais, dans le même temps, l'état n'est pas capable de faire pression sur les fabricants pour supprimer les emballages plastiques « thermo-rétractables ». Tout le monde sait, pourtant, qu'un tel emballage mettra 400 ans pour disparaître (et que le brûler est toxique).

Alors, faisons preuve d’un peu de bon sens car :
a)- Notre monde a connu, en l’an 1000, un important réchauffement climatique. Tous les historiens et chroniqueurs de l’époque en parlent. Ce n’était pas dû, que je sache, aux énergies « fossiles » et aux  gueux  roulant au diésel…
b)- Nous, petits Français, représentons 1% de la population mondiale or les gros, très gros, pollueurs sont les USA(3), la Chine, mais surtout les pays émergents qui rejettent plus de 70% des émissions de CO2. J’ai voyagé en Afrique, en Asie, en Inde… Je ne suis pas persuadé que le fait de m’obliger à trier mes déchets domestiques dans cinq poubelles différentes(4) contrecarre la pollution créée par les milliards d’habitants de ces continents surpeuplés et crasseux !
c)- De nombreux scientifiques, et non des moindres, mettent en cause les travaux du GIEC qui se veut le seul organisme compétent pour les questions climatiques. Je pense, entre autres, à Claude Allègre qui n’est pas un imbécile. Ou encore  à Philippe Verdier, ancien patron de la météo sur le service public, qui  a disparu des écrans radars pour avoir osé se montrer « climato-sceptique ».   Mais, quand on veut nous infantiliser et surtout nous culpabiliser, on fait appel à l’inoxydable Evelyne Delhiat, surnommée « Mémétéo » parce qu’à presque 70 berges, elle  se cramponne à son poste comme la moule au rocher (ou « Mémé Trogneux » à son jeunet(5)).  Avec un beau sourire de mère-maquerelle vantant ses « gagneuses », elle vient nous énoncer ce qui est « bon pour la planète ».

Évelyne Dhéliat :
la voix de son maître
Moi, je l’aime bien Evelyne ! Elle est comme les frères Duhamel, Michel Drucker, Jean-Pierre Elkabbach, etc…On a l’impression qu’on l’a toujours connue.  Quand on diffuse le vieux film des frères Lumière « le train entrant dans la gare de La Ciotat » je m’attends toujours à la voir descendre du train. Mais, tout récemment, un ancien ingénieur EDF a relevé un certain nombre de bourdes  énoncées par l’ex speakerine.  Elle nous a expliqué, dans son livre  « C'est bon pour la planète » (2007)(6), qu'en coupant les veilleuses de nos appareils électriques, nous pouvions économiser 15% de notre consommation. C’est totalement faux ! Nous économiserions, au mieux,  2 à 3%. Elle affirme aussi qu'en remplaçant nos ampoules classiques par des ampoules « à économie d'énergie », on peut  économiser 30 à 35% d'énergie.  Encore tout faux ! L’économie sera de  4 à 5 % au maximum.  On a même trouvé une présentatrice du 20h pour faire une synthèse de telles débilités : avec 15 % de gain sur les veilleuses + 35% sur les lampes = n’importe qui peut faire 50% d'économie d'énergie !  Faut-il que nous soyons irresponsables et idiots pour ne pas avoir trouvé ça nous-mêmes ! Si nous faisions un effort, on pourrait arrêter la moitié des centrales électriques. Pour continuer dans l’infantilisation, on nous a affirmé que les 50% restants pouvaient être produits par des panneaux solaires (l'électricité « verte »).  Or, pour produire ces 50 % restants, sur la base d’une consommation moyenne de 6 Kw (un abonnement classique), il faudrait que chaque maison possède 140 m2 de panneaux solaires pour un coût d’environ 90 000 €.

LA SOLUTION DES ÉOLIENNES : ENCORE DU VENT !

J
e vous laisse calculer le retour sur investissement ! « Jupiter », ex-banquier chez Rothschild, et l’affairiste Hulot savent ça aussi bien que nous !  Dans le registre « C'est bon pour la planète » : les panneaux solaires, qu’en fait-on quand ils arrivent en fin de vie ? Ils sont  remplis  de silicium et autres métaux lourds  très polluants. Autre exemple d’intox, le reportage sur ce petit village près de Dieppe où six éoliennes sont récemment sorties de terre. Six engins de dernière génération qui occupent 4 kms de littoral et dont les pales culminent à 85 m de hauteur. Chaque éolienne à une puissance maxi de 2 mégawatts, à condition, bien sûr, que le vent souffle fort. Pas grand-chose comparé aux 2600 mégawatts qui sortent en permanence de la centrale nucléaire voisine, mais c'est toujours ça...

Dommage que cette énergie soit si chère (4 fois plus chère que celle de l'atome), et non maitrisable, mais après tout, EDF à l’obligation de la racheter (avec notre argent).

L’énergie éolienne coûte
4 fois plus cher que l’énergie nucléaire.
Mais revenons à nos six éoliennes : depuis quelques temps, il n'y a qu'une qui tourne, les cinq autres seraient-elles privées de vent ? Oui, car du vent il n'y en a pas quand il fait très froid, ou très chaud. C'est une loi de la  nature : « Jupiter », Hulot et la mère Royal n’y peuvent rien. Mais alors, me direz-vous,  comment expliquer qu'une seule éolienne tourne ? La réponse est simple : on veut nous convertir aux énergies renouvelables, alors on n'hésite pas à tricher : Il faut impérativement convaincre les habitants de la région - qui n'ont pas encore accepté ces grands ventilateurs  très moches dans leur paysage - que l’éolien ça fonctionne.  Alors, on fait tourner une éolienne ... au moteur (en lui donnant du courant !). Ça consomme un peu d'électricité, mais ça, on s’en fout : il s’agit simplement d’intoxiquer le bon peuple.

L’État de Californie vient de laisser à l’abandon un parc de …45 000 éoliennes car elles ne sont pas rentables. Je veux bien (faire semblant de) croire que les Américains sont tous des gros beaufs, racistes, amateurs d’armes à feu, pollueurs, etc…etc… puisque la télé nous le rabâche tous les jours, mais il y en a aussi quelques-uns qui savent compter ; enfin, je suppose ?

L’INTÉRÊT DES GRANDS GROUPES ALIMENTAIRES

L
'électricité « propre », sans CO2, sans fumée, sans atomes, disponible quand on en a besoin, à un prix qui ne détruit pas nos emplois, ça n’existe pas  (à part les centrales hydrauliques). On pourrait aussi évoquer, pour conclure, les « Biocarburants » : de grands groupes agroalimentaires défrichent des forêts ou remplacent des cultures servant à l'alimentation humaine par d’autres destinées  à la fabrication de carburant « vert » (cette année, 50% de la production de maïs des USA a été détourné au profit du carburant « vert », provoquant…une famine au Mexique).

Monsanto : l’un des plus gros profiteurs en matière d’alimentation.

Il serait temps que les gens qui nous gouvernent, et les larbins médiatiques qui leur servent la soupe, cessent de nous prendre pour des demeurés, à coup d’infos truquées et de leçons de morale pour midinette. Et surtout, qu’ils arrêtent  de nous taxer au nom de l’écologie…  « Jupiter Micron » ne sauvera pas la planète, pas plus qu’il ne rendra à la France sa grandeur d’antan. En 1972, Georges Pompidou déclarait déjà à un énarque venu lui proposer une nouvelle réglementation : « Il faut arrêter d’emmerder les Français ! ».

►Georges Pompidou venait lui-aussi de la banque Rothschild, mais ce provincial enraciné, surnommé « Bougnaparte » par la presse satirique, aimait profondément la France. « Jupiter » n’aime que lui (et « Mémé Trogneux » bien sûr).■

NOTES

(1) : Elle aura du mal à me convaincre que mon Dacia Duster pollue plus que sa voiture !
(2) : « Le cœur chouan et l’esprit para » ; DFS ; 2014.
(3) : Qu’on ne cesse de montrer du doigt depuis que Trump a dénoncé les Accords de Paris.
(4) : Sans oublier les « gros encombrants », le composteur et la décharge municipale.
(5) : « Mémé Trogneux » et « Mémétéo », avec leur coupe de cheveux et leur blondeur, me font penser à des retraitées du Crazy-Horse.
(6) : Livre abondamment « pompé » sur les travaux discutables du GIEC.







La décadence

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