IMMIGRATION
Samedi, lors de son déplacement à Munich, Manuel Valls a, une nouvelle fois,
plaidé en faveur d'une diminution du flux de réfugiés arrivant en Europe « grâce » à l'application des « quotas » imposés par l’UE contre
la volonté des Peuples européens, et une issue politique en Syrie. Toujours le même enfumage.
« Cette
situation ne pourra pas durer, chacun en est bien conscient. […] L'Europe, la
France, mais aussi l'Allemagne, l'Europe ne peut pas accueillir davantage de
réfugiés, ne pourra pas accueillir tous les réfugiés. […] Les réfugiés venant
de pays dits sûrs ne peuvent prétendre à l'asile.[…] Sinon, ce sera le retour
aux frontières intérieures et le projet européen, pas seulement Schengen, sera
confronté à une crise majeure », a-t-il déclaré lors d'un point de
presse, dans un pays, l’Allemagne, qui a
accueilli un million de personnes en quelques mois.
Belles
déclarations, mais suivies de quels effets ?…
Il a également demandé que les centres
d'accueil, les « hotspots »,
soient mis en place comme prévu. Puis d’évoquer le renvoi de ceux qui ne
relèvent pas du droit d'asile, la protection des frontières extérieures avec
des gardes-frontières, et un soutien à la Turquie, au Liban, à la Jordanie et à
la Grèce.
Manuel Valls avait déclaré, la veille devant
quelques journalistes, que la France n'était « pas favorable »
à une augmentation du nombre de réfugiés devant être relocalisés dans des
pays européens, au-delà des 160.000
déjà prévus, dont 30.000 en France,
ou à la pérennisation de ce mécanisme de répartition.
Et pourtant, « ÇA » entre toujours…