ARMÉE
DISCOURS du Général Antoine MARTINEZ, le 7 février 2016 à Rungis,
lors de la manifestation « Sauvons notre Pays ».
Je
voudrais tout d’abord remercier Pierre Cassen et Christine Tasin pour leur
engagement et pour tout ce qu’ils font et leur dire que c’est avec un grand
plaisir que j’ai accepté leur invitation.
Je tiens à préciser ensuite que je ne milite
dans aucun parti politique car je tiens à ma liberté de pensée, mais j’ai
estimé depuis quelque temps déjà, devant l’évolution néfaste de notre société
et d’une façon générale de la manière
catastrophique dont est gérée l’Union européenne par ses dirigeants, avoir
dorénavant un devoir d’expression après avoir été tenu pendant une quarantaine
d’années au devoir de réserve. C’est ce qui m’a conduit à publier un essai au
début de l’année 2013, essai qui se voulait être un cri d’alerte, un signal
d’alarme, un appel pour le moins plus que jamais d’actualité et prémonitoire si
on considère que sa rédaction a été achevée 3 ans avant et sa publication 2 ans
avant les attentats du début janvier 2015.
C’est également ce qui m’a conduit à écrire
une lettre ouverte au Président de la République le 23 décembre 2014 également
prémonitoire une quinzaine de jours avant ces attentats. Attentats qui ont
été suivis le 13 novembre dernier par d’autres qui se sont traduits par un
véritable carnage.
Il faut
donc être lucide et tirer les enseignements de ce drame et surtout en tirer les
conséquences.
Car le pays a été
plongé dans l’effroi, la stupeur et la douleur, une douleur qui pourrait se
transformer en colère si des réponses ne sont pas à présent apportées à ce défi
immense qu’il est impératif, car vital, de relever sans tarder. Il n’est plus
temps, en effet, de tergiverser devant l’évidence : l’islamisme est bien l’ennemi à abattre, le
cancer à éradiquer.
Mais il faut bien admettre que l’islam(isme) découle
d’une lecture littérale du Coran car il est l’intégralité de l’islam.
De surcroît, cet horrible massacre du 13
novembre nous apporte la preuve, s’il en était besoin, que cet ennemi est à l’intérieur, sur notre
propre territoire. Nombreux sont ceux qui n’en étaient encore pas
convaincus après les attentats de janvier 2015 et les attaques déjouées depuis
par miracle qui sont pourtant autant de signaux clairs.
Mais manifestement, d’autres ne le sont
toujours pas puisqu’il faudrait, selon certains d’entre eux, rechercher la
responsabilité de ce massacre chez les Français eux-mêmes qui seraient racistes
au prétexte qu’ils veulent simplement défendre leur identité, leur culture,
leur civilisation.
Ce sont ces mêmes – nombreux dans la société,
qui, par soumission à la bien-pensance, par déni de réalité, par idéologie,
considèrent l’immigration extra-européenne comme une chance, cherchant toujours
des excuses aux dérives communautaristes
contraires aux valeurs de la Nation, aux principes de la République, à nos
traditions et à nos modes de vie – qui n’ont cessé de vilipender et de condamner
les sonneurs de tocsin.
Il va falloir maintenant que ces procureurs
de la bien-pensance, arrogants, fassent preuve d’un peu plus de réalisme et
qu’ils cessent de jeter l’anathème sur toute pensée ou analyse qui ne leur
conviennent pas pour empêcher le débat.
Car l’analyse de ce carnage du 13 novembre
mené dans une « opération militaire »
planifiée et coordonnée fournit trois certitudes et contredit ce que beaucoup,
y compris parmi les journalistes, considèrent comme des fantasmes.
Première
certitude…
La cinquième colonne existe bien puisqu’une partie du
commando était composée de jeunes « Français » issus de l’immigration de confession
musulmane et morts en martyrs au nom d’Allah.
Les Français découvrent, par ailleurs, que
Saint-Denis, cité royale et chrétienne, nécropole des rois de France, fille
aînée de l’Église, est devenue l’équivalent de Molenbeek, en Belgique, c’est à
dire cité de l’islam, conséquence de 40 ans de laxisme et de lâcheté.
La progression de l’enquête, avec les
arrestations qui continuent d’être opérées dans plusieurs pays européens
(Belgique, Allemagne…), permet d’ailleurs de mettre en évidence l’implication
et donc l’existence d’une cinquième colonne qui a tissé sa toile sur le sol
européen.
Cela signifie que d’autres pays européens
seront bientôt frappés à leur tour.
Quant à la France, elle n’est qu’au début
d’un long chemin de croix car les fous d’Allah y ont dorénavant importé leurs
pratiques les plus démoniaques : égorgements, décapitations, bombes
humaines avec des kamikazes, tueries de masse.
Deuxième
certitude…
Les flux migratoires massifs et incontrôlés qui déferlent
sur l’Europe sont infiltrés par de nombreux djihadistes. Deux des terroristes
tués à Paris, en provenance de Turquie avaient posé le pied sur le sol grec au
début du mois d’octobre dernier et ont participé au carnage de Paris à peine
quelques semaines après. Cela ne devrait cependant pas surprendre puisque
l’État islamique l’avait promis il y a un an.
Mais chacun sait que ce dernier fait ce qu’il
dit sauf nos gouvernants ainsi que ceux qui « dirigent » l’Union
européenne et qui restent impassibles devant ce flux continu de migrants,
incapables de prendre la moindre décision face au chaos qui attend l’Europe.
Circonstance aggravante pour nos gouvernants,
ils n’ont pas pris la mesure du danger depuis les attentats du début de l’année
2015, sourds à la multitude de signaux d’alarme car obsédés par le prétendu
combat qu’ils mènent contre un parti politique qu’ils contribuent à faire
progresser.
Ils en
ont oublié le rôle premier du politique : la défense et la protection de
la Nation.
Troisième
certitude…
Il existe sur notre sol, entre ces islamistes radicaux
« français » volontaires pour le djihad (plusieurs dizaines de
milliers d’individus dangereux aujourd’hui, il faut être lucide) et une
population d’origine immigrée de confession musulmane respectueuse des lois, un
cercle intermédiaire composé de centaines de milliers, voire plus, de personnes
plus ou moins acquises aux premiers et prêtes à les aider, qui occupent les
territoires perdus de la République qui n’ont plus rien de commun avec la
France.
C’est probablement le problème majeur auquel
notre pays est confronté à présent car cette situation compromet sérieusement
l’unité du peuple français et son avenir. Il est la conséquence de la lâcheté
de la classe politique qui n’a pas cessé de mentir.
Quant
aux médias, dans leur majorité, ils ne sont pas moins coupables car ils
mentent, souvent par omission, en cachant la réalité sur le terrain.
Alors, face à cet horrible massacre, face à
de tels actes incompréhensibles, la question que chacun pourrait se poser est
celle-ci : « Comment des jeunes formés dans nos écoles et
nos cités peuvent-ils connaître une détresse telle que le fantasme du califat
et de sa violence morale et sociale puisse représenter un idéal
mobilisateur ? Comment ce chemin de la barbarie peut-il devenir un
idéal ? » (Mgr Vingt-Trois)
Cependant cette question traduit la
stupéfaction de tout esprit chrétien ouvert aux autres et prêt à les accueillir
mais révèle également une méconnaissance, pour un grand nombre de nos
concitoyens, de cette idéologie
totalitaire et mortifère que véhicule l’islam.
Car l’islam, quoi qu’en dise tous ceux qui n’ont toujours
pas compris, n’est pas compatible avec nos démocraties. Non, Monsieur le
Premier ministre, l’islam n’est pas compatible avec la démocratie.Non, Monsieur
le ministre de l’Intérieur, l’islam n’est pas une « belle religion ». Non,
Monsieur Jack Lang, l’islam n’est pas une religion de paix et d’amour.
Pourquoi ? Parce qu’en démocratie ce
sont les hommes qui font les lois. Ces dernières peuvent être modifiées au fil
des années, en fonction de l’évolution de la société.
En islam, c’est Dieu qui a fait les lois et
ces dernières sont inscrites définitivement, depuis plus d’un millénaire, dans
le Coran. Il n’est donc pas permis aux hommes de les changer.
Et ces lois qui ne séparent pas le pouvoir
spirituel du pouvoir temporel régissent tous les domaines de la vie
quotidienne.
Par ailleurs, pour les croyants les
frontières n’existent pas. Ils ne reconnaissent que la communauté qui doit être
réunie autour d’un califat. Et l’instauration de ce dernier est une
obligation ce qui justifie la violence pour l’imposer partout. Il faut que le
Dar el Islam (la maison de la paix) là où règne l’islam remplace le Dar el Harb
(la maison de la guerre) là où il ne règne pas encore.
Alors à ceux qui parlent d’islam modéré on répondra qu’il
n’existe pas d’islam modéré. L’islam est par essence violent.
En revanche, il
peut exister une pratique modérée de l’islam qui est celle de musulmans
intégrés, voire assimilés, dans nos sociétés occidentales.
Il y a donc au moins deux pratiques de
l’islam : une pratique modérée qui a permis l’intégration, et une pratique
littéraliste, c’est à dire rigoriste, fondamentaliste, radicale qui est celle
dictée et suivie par une partie de plus en plus importante des musulmans vivant
dans nos sociétés occidentales et particulièrement en France et qui est un
véritable obstacle à l’intégration et à l’assimilation.
Et cette pratique conduit vers la haine
viscérale à l’égard de tous les non-musulmans, voire des mauvais musulmans qui
ne suivent pas le Coran à la lettre. C’est cette pratique d’un autre monde et
d’un autre temps qui est appliquée par les musulmans sunnites avec ses
variantes (salafisme, wahhabisme saoudien, frères musulmans) de plus en plus
nombreux sur notre sol, qu’ils soient « français » ou
étrangers.
Il est, dans ces conditions, difficile d’admettre, comme
certains voudraient nous le faire croire, que l’islam est une chance pour la
France car il est impossible d’envisager le vivre-ensemble avec le diable.
Et s’il est vrai que la destruction de l’État
irakien, consécutive à l’action
irresponsable des États-Unis, a aggravé le ressentiment du monde islamique
à l’égard du monde chrétien, il faut être particulièrement ignorant pour penser
qu’elle en est la seule cause car l’objectif de l’islam – le califat mondial –
date de bien avant car la violence lui est consubstantielle.
De plus, nos gouvernants savent ou devraient savoir que
la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a jugé, en 2003, la Charia
incompatible avec la démocratie.
Et la Charia est le bras armé de l’islam. Alors que
les pays européens, et particulièrement la France, respectent le jugement de
cette Cour et en tirent les conséquences !
Car des
millions de musulmans se réfèrent à une constitution politico-religieuse qui
s’appelle le Coran.
Ce livre leur sert de guide suprême, de référence absolue et indiscutable.
Des milliers d’imams le répètent en permanence, jour après jour, dans les
mosquées, dans les cénacles de formation, dans les prières publiques ou privées
: le Coran, livre politico-religieux, prime sur tout autre livre, constitution,
loi et autres coutumes.
C’est pourquoi, compte tenu de la prééminence
du Coran sur tout autre écrit, quel qu’il soit, et compte tenu du nombre
considérable de musulmans dans la société française, nos élites politiques
doivent se poser une question essentielle : ce livre est-il
compatible avec la Constitution française, les lois, les codes qui régissent
notre pays, les coutumes et les valeurs qui sont les nôtres, les modes de
pensée et la culture qui nous imprègnent ?
Une
analyse précise et objective de ce livre montre à quel point il est en
opposition frontale avec de tels fondements.
Le Coran comporte des centaines de versets
qui, non seulement sont en complète opposition avec notre culture au sens le
plus large, mais sont susceptibles d’action pénale dans la mesure où ils
constituent une évidente provocation à la haine, à la violence, à la
discrimination, au racisme, au sexisme, à l’antisémitisme etc.
Une centaine de versets contient des provocations
explicites au meurtre et à la guerre pour cause de discrimination religieuse.
Des dizaines de versets sont une véritable provocation à la discrimination
sexuelle, assortie de châtiments corporels que l’homme peut exercer assez
librement sur la femme.
Une
lecture attentive du Coran nous révèle donc l’incompatibilité évidente de ce
livre avec la culture française au sens le plus large et le plus noble. Le
chantage à l’islamophobie est donc insupportable et doit être rejeté.
Il y a
alors un problème.
Les musulmans connaissent tout ou partie du Coran, le considèrent comme
supérieur à tout, et savent que ce livre n’est pas compatible avec la société
française dans laquelle ils vivent, alors que la quasi-totalité des élites
françaises n’a jamais ouvert un Coran mais ne cesse d’affirmer doctement que ce
livre, qu’ils ne connaissent pas, est en parfaite adéquation avec tout ce qui
constitue notre pays aux racines chrétiennes.
Monsieur Alain Juppé en offre le plus bel
exemple, puisqu’il ne cesse d’affirmer son émerveillement pour le Coran, après
avoir révélé publiquement, il y a quelque temps, qu’il n’avait jamais ouvert ce
livre…
Et que dire du ministre de l’Intérieur qui
qualifie la religion musulmane de « belle religion » ?
Qu’il ait osé
affirmer que « évoquer les racines chrétiennes de la
France, c’est faire une relecture historique frelatée qui a rendu la France peu
à peu nauséeuse » est indécent pour trois raisons :
– C‘est renier, voire
nier les racines du peuple français et de cette France généreuse que nous
aimons ;
– C’est également ne
pas avoir compris que c’est précisément la chrétienté qui a enfanté les
droits de l’Homme et est à l’origine de la laïcité en ayant su séparer le
pouvoir spirituel du pouvoir temporel, ce que refuse l’islam ;
– C’est enfin faire
œuvre de christianophobie en favorisant l’instauration d’une christianophobie d’État, tout en
flattant et en encourageant ceux qui, présents sur notre territoire, se
réclament d’un islam conquérant.
Le
Coran ne se partage pas entre un Coran modéré pour musulmans modérés, et un
Coran fondamentaliste pour islamistes. Le Coran est un livre unique, valable
pour tout musulman et qui doit impérativement être mis en œuvre par chaque musulman.
D’ailleurs, un point essentiel devrait
interpeller les responsables européens : dans tous les pays façonnés
par l’islam les non-musulmans sont, au mieux discriminés et humiliés, au pire
massacrés ou chassés.
Et que ces pays musulmans soient en guerre ou
pas, leurs peuples vivent pour la plus grande partie dans la misère. Mais cette
dernière, il faut le dire, est la conséquence de leur culture qui les y
maintient depuis plus d’un millénaire en les plongeant dans l’obscurantisme et
la violence. Ils ont ainsi accumulé des siècles de frustration et de
ressentiment à l’égard de l’Occident.
Reconnaissons ici qu’au contraire le
christianisme a rendu possible l’instauration d’un espace politique autonome en
Occident. Et s’il fallait trouver une seule explication au développement des
nations occidentales dont les racines plongent précisément dans le
christianisme, c’est bien là qu’il conviendrait de chercher. C’est de cette
tension permanente entre foi et raison qu’a jailli l’esprit de liberté qui a
amené l’Occident au stade de développement qui est le sien aujourd’hui, tout ce
qui a finalement cruellement manqué à d’autres civilisations comme l’islam
en particulier et qui les a maintenues et les maintient dans la misère et
l’obscurantisme.
Un sursaut est donc à présent non seulement
nécessaire mais obligatoire. Devant la menace, nos responsables politiques
n’ont plus le choix : c’est pour eux le sursaut ou le suicide. C’est vrai
pour la France mais également pour l’Europe. On le voit bien avec cette
invasion migratoire qui se déroule sous nos yeux alors que l’Union européenne
est incapable de défendre ses frontières et que ses dirigeants restent
paralysés, impassibles devant le désastre et le chaos pourtant annoncés.
Cette invasion constitue en réalité une attaque sans
précédent des nations européennes, une attaque qui a été planifiée, visant dans
une première étape, la déstructuration en profondeur de nos sociétés et de
leurs valeurs avec une arme redoutable, la démographie.
La stratégie appliquée consiste à utiliser nos médias qui
font l’opinion pour culpabiliser l’Europe et affaiblir, sous la pression,
les capacités de réaction des dirigeants européens. Il n’y a que ces derniers,
à l’exception de quelques-uns, pour ne pas le comprendre. Ensuite, il y en a
qui demanderont la régularisation de ces clandestins, puis le regroupement
familial.
À l’échelle de l’invasion subie en 2015,
c’est un regroupement familial de l’ordre d’une dizaine de millions de
personnes qui pourrait se produire en Europe dans les trois ou quatre ans qui
viennent.
Alors,
si ce sursaut du politique ne se produit pas pour le peuple, ce sera la révolte
ou la soumission.
Il appartient donc à nos gouvernants de tirer les conséquences de l’aveuglement
et de la lâcheté qui ont marqué la gouvernance de notre pays depuis une
quarantaine d’années.
Mais il
revient également au peuple de se préparer à cette alternative, tout faire pour
reprendre en main son destin, ou renoncer et accepter de disparaître.
Il nous faut donc, et c’est aujourd’hui le
devoir de chaque citoyen, chaque Français patriote de faire savoir par tous les
moyens à nos gouvernants, à nos élites politiques, qu’il est nécessaire de
concevoir la France en termes d’identité historique et culturelle.
La France possède une identité qui constitue
notre héritage sacré légué par ceux qui nous ont précédé et qui a su jusqu’à
récemment marier ces deux aspects fondamentaux de notre histoire : d’une
part son identité catholique et royale, d’autre part son identité
révolutionnaire et laïque.
Il faut donc aujourd’hui avoir le courage de défendre cet
héritage et il y a maintenant urgence.
Car une nation, un peuple, une culture qui se résigne à
abdiquer son identité historique et spirituelle se condamne à disparaître
purement et simplement.
Il faut donc envisager un grand rassemblement
de tous les citoyens patriotes du type LMPT amplifiée pour exiger que le peuple soit consulté sur
l’immigration. C’est son droit le plus légitime de dire qui et combien de
personnes étrangères à sa culture il accepte sur la terre de ses ancêtres.
Nos responsables politiques ne comprennent
manifestement pas qu’une colère populaire faite de besoin de sécurité et
d’aspiration identitaire est en train de monter et risque de tout emporter,
surtout si elle ne trouve pas d’expression politique comme vient de le
démontrer le véritable déni de représentativité démocratique qu’ont constitué
les récentes élections régionales en France.
Il faut savoir que
les peuples lorsqu’ils se sentent trahis par des élites qu’ils considèrent
comme apatrides et corrompues aspirent à reprendre en main leur destin. Et il
est cependant probable que ce réveil – que tout patriote ne peut que souhaiter
– ne se fera pas dans la joie et la bonne humeur.
Mais nous ne sommes qu’au début d’un combat
qui ne pourra être gagné que lorsque les responsables de notre désarmement
matériel, intellectuel et moral auront été remplacés par des patriotes
compétents et amoureux de la France, de son histoire, de sa terre et de son
peuple. Il faut leur rappeler qu’ils n’ont pas tous les droits car ils ne sont
en fait que les fondés de pouvoir d’un souverain qui s’appelle le peuple.
Cela dit, nos gouvernants ne semblent pas
vouloir tirer les conséquences de l’aveuglement et de la lâcheté qui ont marqué
la gouvernance de notre pays depuis de nombreuses années.
Comme l’a déjà dit bien
avant moi Jean RASPAIL, « ils confondent la France avec la République.
Les valeurs républicaines se déclinent à l’infini, mais sans jamais de
référence à la France. Or la France est d’abord une patrie charnelle. En
revanche, la République, qui n’est qu’une forme de gouvernement, est synonyme
pour eux d’idéologie, idéologie avec un grand « I », l’idéologie
majeure ».
Ainsi, les valeurs républicaines
dont ils nous abreuvent ne suffisent pas à penser la France. Avoir sans cesse
recours au discours pieux sur le « vivre-ensemble »,
c’est utiliser un slogan qui ne répond nullement à la question de savoir si
nous voulons vivre les uns avec les autres parce que nous le désirons ou parce
que nous y sommes contraints.
On ne
peut pas cohabiter avec qui nous témoigne de l’hostilité ou qui croit, comme
ces centaines de milliers de salafistes désormais installés chez nous, que nous
représentons, que vous représentez la corruption et l’impureté.
C’est pourquoi, l’état d’urgence ayant été
décrété, des mesures répressives fortes et immédiates devaient être
adoptées. Il fallait frapper fort et vite. Or ce n’est pas ce qui a été fait.
Par ailleurs, des changements fondamentaux
doivent également être décidés et étudiés rapidement avec, d’une part la prise
de mesures incontournables pour retrouver un minimum de cohérence interne
de la société, d’autre part l’adoption rapide de mesures répondant à
un principe de précaution, l’ensemble visant à, non seulement stopper
l’islamisation de notre pays, mais à en inverser
le cours et donc engager un processus de « désislamisation ».
Je vous renvoie à mon interview publiée le 20
décembre dernier par Riposte laïque pour le détail des mesures préconisées.
Il s’agit de mesures qui s’attaquent aux
causes qui ont conduit à la situation catastrophique de notre pays et qui
doivent faciliter, voire inciter ceux qui ont des difficultés à s’intégrer
ou qui refusent nos principes, nos valeurs et nos traditions à quitter la
France. Il faut même les y pousser résolument.
Il faut les convaincre par tous les moyens d’appliquer un
principe d’ailleurs ordonné par le Coran. L’islam interdit, en effet, la
vie en pays mécréant et préconise la hijra, c’est à dire l’émigration vers des
terres musulmanes pour pratiquer un « islam sain » dès lors qu’on ne peut pas le faire où on se
trouve.
N’oublions pas que la France – que ce soit
celle de nos rois, de l’empire ou de la république – a les mêmes racines :
elles sont catholiques au sens large depuis le baptême de Clovis, il y a plus
de mille cinq cents ans. Et il va falloir résister et nous battre au besoin
pour défendre notre héritage car nous avons le devoir de le transmettre à nos
descendants.
Il faut donc le retour d’un État fort car si
nous sommes en guerre, nous le sommes à l’extérieur et à l’intérieur. En
politique, contrairement à ce que nos dirigeants ont fait, il convient de
toujours envisager le pire pour que précisément ce pire ne se produise pas et
se donner ainsi les moyens de le combattre.
Alors, si on veut éviter à terme une guerre
civile ethnique, il faut savoir se débarrasser des branches pourries.
Le cardinal de Richelieu affirmait que
« la politique consiste à rendre possible ce qui est nécessaire ».
Et ce qui est nécessaire aujourd’hui c’est de réaffirmer notre identité,
stopper l’islamisation criminelle de la France, rétablir les principes
d’intégration et d’assimilation qui ont fait la France, seuls principes
capables de garantir l’existence de la nation, ranimer la confiance et la foi
du peuple en son avenir, lui rendre sa fierté au lieu de le pousser à la haine
de soi totalement injustifiée et rendre
sa Grandeur à cette France charnelle que nous aimons.