INTERNATIONAL
Hollande à Ryad : des « Rafales » contre des mosquées. Le
« deal » ?...
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François Hollande
adressait ce jeudi 21 janvier ses vœux au corps diplomatique.
L’occasion pour lui de revenir sur sa politique internationale très contestée
et principalement marquée par le rapprochement de la France avec les pays du Golfe.
Quitte à occulter la question des « Droits de l’Homme ». Mais « l’homme
au scooter » n’est pas à ça près.
Il est vrai que Paris et les pays du Golfe se sont
beaucoup rapprochés sous son mandat. En particulier avec l'Arabie
saoudite, alliée économique avec la vente de Rafales et alliée
militaire controversée contre le groupe « État islamique ».
Une « lune
de miel » parfois critiquée, jusque dans l'hémicycle.
François Hollande est
notamment accusé de fermer les yeux sur les exécutions et les condamnations de
défenseurs des « Droits de l'Homme ». Mais pour
Thierry Mariani, député « Les Républicains » des
Français de l'étranger et membre de la commission des Affaires étrangères de
l'Assemblée nationale, « le problème concerne cependant la gauche
comme la droite ».
« Soyons honnêtes, je pense qu’à
droite comme à gauche, à un moment, il faudra clarifier nos rapports avec ces
pays. On ne peut pas sans cesse condamner le terrorisme, sans cesse condamner
ceux qui le financent, et vouloir être les premiers à faire la course aux
contrats », déclare-t-il.
François Hollande avait été
le premier chef d'État occidental invité, en mai dernier, à un sommet des six
pays du Conseil de coopération du Golfe. « Ce n’est pas pour les retombées
économiques que nous agissons comme nous le faisons dans la région »,
avait-il alors juré, la main sur le cœur. Nucléaire iranien, crise au Yémen, lutte
contre « certains » terrorismes mais pas tous, Syrie... Les convergences de vues entre l’Élysée et
les monarchies sunnites sont en effet nombreuses.