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uatre policiers macédoniens ont été légèrement blessés par des
pierres lancées par des migrants massés à la frontière avec la Grèce, où la
Macédoine a commencé samedi à construire une clôture pour mieux contrôler
l'afflux de réfugiés. L'agence de presse grecque ANA a indiqué que la police
avait répondu par des tirs de grenades assourdissantes.n
Filtrage
des migrants
La longueur de cette clôture
n'est pas encore connue, mais un photographe de l'AFP a indiqué que l'armée
utilisait des équipements lourds pour ériger cette barrière de 2,5 mètres de
haut des deux côtés d'un passage illégal, près de la ville frontalière de
Gevgelija.
Dans un communiqué publié à
la suite des attentats du 13 novembre à Paris, la Macédoine avait affirmé que
l'armée envisageait la construction d'une barrière pour contrôler l'afflux de
migrants, sans fermer la frontière. Deux
des auteurs des attentats de Paris s'étaient en effet mêlés à la masse des
réfugiés syriens arrivés en Europe.
La Macédoine avait commencé
dans le courant du mois à filtrer les migrants par nationalité, autorisant
uniquement ceux venant de pays en conflit, comme la Syrie, l'Afghanistan et
l'Irak, à poursuivre leur route vers l'Europe occidentale.
Un
migrant électrocuté
Un millier de personnes
déboutées, notamment des Iraniens, des Somaliens, des Pakistanais et des
Bangladais étaient bloquées vendredi à la frontière gréco-macédonienne.
Environ 200 migrants avaient
tenté jeudi de forcer le passage de la Grèce vers la Macédoine en abattant des
barbelés aux abords du poste frontière d'Idomeni et en bombardant la police
macédonienne de pierres et de détritus.
Par ailleurs, un migrant à
la nationalité encore inconnue a été grièvement blessé par électrocution en touchant
des câbles alors qu'il était monté sur le toit d'un wagon samedi à la gare
d'Idomeni, du côté grec de la frontière, a déclaré la police.n