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livier Corel, mentor des djihadistes Mohamed Merah et Fabien
Clain, devant le tribunal de Foix vient d’être condamné, mercredi 25 novembre,
à six mois de prison avec sursis pour détention d'arme sans autorisation
administrative. Ce « Français » d'origine syrienne, surnommé « l'émir
blanc », a été en outre condamné à deux ans de mise à l'épreuve assortie
d'une forme d'assignation à résidence. La France ?... le « Club Med »
des djihadistes.n
Mais vous, dangereux
conducteurs, meurtriers en puissance, vaches à lait de toutes les incompétences
politico-administratives, n’oubliez pas de mettre votre ceinture, de respecter
les limites de vitesse, de maintenir la distance de sécurité, de ne pas
franchir la ligne continue, de ne pas manger un casse-croûte en conduisant.
Sinon… gare aux drones et aux radars !...
Corel,
69 ans, interpellé mardi à son domicile d'Artigat, en Ariège, devra prévenir de
tout changement dans sa situation personnelle et informer le juge d'application
des peines de tout déplacement à l'étranger avec nécessité d'obtenir une
autorisation. En outre, il s'est vu interdire la détention d'une arme pendant
cinq ans (sic !).
Son disciple, Fabien Clain,
dont la voix a été reconnue sur la revendication des attentats du 13 novembre,
est parti rejoindre les rangs de l'organisation État islamique. Ce Réunionnais
de 37 ans s'était converti à l'islam dans les années 90 et radicalisé avec un
groupe de jeunes salafistes radicaux toulousains.
Olivier Corel avait été
également interpellé dans le cadre de l'affaire Merah, puis remis en liberté.
En mars 2012, Mohamed Merah, tué par la police lors de l'assaut de son
appartement toulousain, avait assassiné sept personnes au nom du djihad à Toulouse et
Montauban : trois militaires ainsi qu'un professeur et trois jeunes élèves d'une
école juive.
Auparavant, « l'émir blanc »
avait été mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec
une entreprise terroriste » dans le cadre de l'affaire sur la filière
djihadiste vers l'Irak et avait bénéficié d'un non-lieu. Depuis, il vit à
Artigat et vend poteries et fripes sur les marchés locaux. Il était arrivé en France en
1973 et naturalisé dix ans plus tard.n