AFFAIRE KEMLIN-TRIERWEILER
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’article qui suit, signé de Frédéric Paillat, a été publié
aujourd’hui, 16 novembre, dans le « Progrès » sous le titre : «
Xavier Kemlin va obliger la justice à définir le statut de 1ère Dame
de France. » Si la presse régionale se met à parler de l’affaire qui fait déjà
grand bruit sur Internet, il va peut-être bien falloir que les grands médias « nationaux »
finissent par en parler. Car jusqu’à présent, leur silence est assourdissant !...
Justice. Pour Me Buffard, qui défend les
intérêts de l’homme d’affaires stéphanois, « l’affaire Kemlin-Trierweiler est devenue
très embarrassante pour la justice et l’État ».
En
déposant une plainte devant le doyen des juges d’instruction à Paris contre la
concubine du chef de l’État pour recel de détournement de fonds publics, Xavier
Kemlin, le descendant de Geoffroy Guichard, n’imaginait pas mettre la Justice
dans l’embarras et titiller à ce point les plus hautes instances de l’État !
Jeudi,
Xavier Kemlin, accompagné de son conseil, Me André Buffard, du Barreau de
Saint-Étienne, était justement convoqué chez le doyen des juges d’instruction
qui souhaitait l’entendre pour connaître ses arguments, alors que le Parquet avait demandé qu’il n’y ait pas
de poursuite.¢
En
effet, selon Me Buffard, « le Parquet estime que l’infraction de recel de
détournement de fonds publics n’est pas caractérisée car, s’il n’y a pas de
statut juridique de 1ère Dame de France, la situation de Mme Trierweiler
est connue de tous. Une fonction qui implique un certain nombre de missions, ce
qui équivaut à un service public ».
Désormais, le juge
d’instruction a deux possibilités : soit
engager une enquête, soit refuser de poursuivre, en suivant l’avis du Parquet,
estimant qu’il n’y a pas d’infraction, ordonnance susceptible d’appel.
Mais
dans ce cas , la chambre d’instruction devant la cour d’appel de Paris, sera
alors obligée de dire quel est le statut juridique de la 1ère Dame
de France et si ce rôle constitue un service public et quelle administration
contrôle ses dépenses.
Me
Buffard ne se fait guère d’illusion sur d’éventuelles poursuites mais savoure
le fait de voir la justice obligée de répondre à ces questions fondamentales
alors que jamais personne ne s’était intéressé à ce sujet…
La
décision du juge d’instruction devrait être rendue très rapidement. Mais si le
doyen des juges d’instruction décidait de ne pas poursuivre, Me Buffard
prévient qu’il ferait appel : « On ira jusqu’à la cassation s’il le faut »,
affirme-t-il.
Et
on peut faire confiance à Xavier Kemlin, plus déterminé que jamais. « Si la
chambre de l’instruction venait à confirmer que M. Hollande et Mme Trierweiler
sont en concubinage notoire, cette décision aurait alors des incidences fiscales
puisqu’ils auraient dû faire une déclaration commune de patrimoine », remarque
Me Buffard, ce qui pourrait alors avoir une incidence sur l’élection de
François Hollande, qui s’était présenté comme candidat célibataire.¢
Posté par Xavier
Kemlin
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