J
|
e viens d’apprendre la disparition d’un ami, André Théron. Que de souvenirs ! Lors de ma première apparition dans une salle de presse d’un hippodrome parisien, c’était en juin 1958 à Longchamp, deux spécialistes se sont penchés sur mon avenir : tout d’abord Jean Trarieux, qui deviendra mon maître ès-hippisme, et André Théron et sa haute silhouette longiline avec qui nous partagions la même admiration pour les « belles gambettes » (pas celles des chevaux uniquement).
André Théron (RTL) et moi (Paris-Turf) avons été les deux seuls chroniqueurs hippiques français à être invités en Argentine afin d’assister au « Gran Premio 25 de Mayo » sur l’hippodrome de Buenos-Aires, c’était, si mes souvenirs sont exacts, en mai 1961.¢
Pour l’anecdote, amusante mais trop longue a raconter, après avoir visité « La sierra de Los Padres » et Mar del Plata avec le train présidentiel, nous avons fini menottés dans une cellule du commissariat et cela jusqu’à l’ouverture des bureaux de la présidence de la république.
Après avoir été correspondant de Paris-Turf à Alger, je venais d’être accueilli à la rédaction parisienne, qui se composait à l’époque de quatre journalistes, Roger Nataf, Max de Ferrier, Roger Paule et votre serviteur, sous la direction de Fernand Quinternet, son secrétaire Jacquet et la direction technique de Jean Fagu.
J’ai eu le plaisir d’initier aux premier pas dans l’univers hippique de Jacques orliaguet, qui a réussi une brillante carrière.
Oui, que de souvenirs !
Adieu ami André. Je suis probablement le dernier spécimen encore en vie de « la belle époque ».¢