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oici une question
pertinente. L’État a-t-il le droit d’entretenir la concubine du Président ? Valérie
Trierweiler est-elle coupable de complicité de détournement de fonds publics ? Le
Président n’a pas hésité à profiter du vide constitutionnel qui pèse sur ce
sujet atypique, François Mitterrand ayant été plus secret dans la prise en
charge par nos impôts de sa double vie. Valérie Massonneau, épouse Trierweiler,
ne jouit d’aucun statut juridique au côté de François Hollande, le PACS n’ayant
pas encore été étendu aux copines. (voir aussi "Trierweiler accusée de détournement de fonds publics par Kemlin") ¢
Et
puis François Hollande l’a déclaré, il est contre le mariage (sauf pour les
homosexuels). Dès lors, Mme Trierweiler ne dispose d’aucun droit à bénéficier
d’avantages tels que ceux qui viennent de lui être octroyés : un directeur de
cabinet et plusieurs membres de « cabinet », payés non pas par l’État, qui
n’a pas d’argent, mais par les contribuables.
Cela
vaut bien entendu pour Patrice Biancone. L’ancien journaliste de RFI a été
nommé directeur de cabinet de Valérie Trierweiler. C’est un ami de longue date
de Valérie Trierweiler, journaliste de Direct 8 et Paris Match, et le couple
présidentiel a passé une partie de ses vacances d’été 2011 à Hossegor
(Landes) où il possède une maison.
Le
journaliste a précisé que le cabinet de Mme Trierweiler compterait 4 à 6
personnes.
Les
premières dames ont souvent eu par le passé, un secrétariat ou un cabinet à l’Élysée,
pour gérer notamment leur courrier, les interviews, etc. C’était le cas pour
Bernadette Chirac et Carla Bruni-Sarkozy, des épouses légitimes. Mais la
première petite amie ? Que dit le code pénal ?
E Article 432-15,
modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 – art.3 (V)
JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002: « Le
fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée
d’une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou
l’un de ses subordonnés, de détruire, détourner ou soustraire un
acte ou un titre, ou des fonds publics ou privés, ou effets, pièces ou
titres en tenant lieu, ou tout autre objet qui lui a été remis en raison
de ses fonctions ou de sa mission, est puni de dix ans d’emprisonnement et
de 150.000 euros d’amende. »
Valérie
Trierweiler serait dépositaire de l’autorité publique sans que nous en
ayons été informés ? Est-elle chargée d’une mission de service public ? Elle
a embauché un ami intime du couple, à moins que François Hollande ai trempé
dans la combine ?
La
tentative de délit, prévu à l’alinéa qui précède, est punie des mêmes peines. Pouvez-vous,
Madame Taubira, Garde des Sceaux, éclairer notre lanterne ?
Car
dans un an, lorsque la Cour des comptes aura présenté la facture aux Français,
il sera trop tard pour pleurer.
Valérie
Trierweiler nous la joue Cosette avec son métier de journaliste qu’elle doit
conserver pour nourrir ses enfants (par ailleurs actionnaires de banque), et
elle embauche six personnes – six salaires – pour continuer à aller à Paris
Match ?
Henry
Flecher, adaptation Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info (posté par Cécile)
Ndlr.
Le Gaulois - Il était impératif que soit soulevée cette question autour de ce
problème de risque d’abus de bien public et de détournements que peut poser Mme
Trierweiler dans son statut de « copine en chef ». Mais d’autres
questions restent en suspense :
E Est-ce
que Mr. Trierweiler, dont Valérie serait (?) toujours l’épouse officiellement,
n’aurait pas droit à toucher une indemnité comme époux légitime de la copine du
président?
E François Hollande aide
aussi, avec une belle promotion, son Ex (Ségolène), mère de 4 de ses 5 enfants
mais aussi très probablement, Anne Hidalgo, mère de sa 5ème
fille.
E Valérie n’est
donc que « la favorite » actuelle.
E Donc,
dans cette logique, 3 de ses ex-maîtresses devraient pouvoir vivre aux crochets
des Français.
Elle
est pas belle la vie ?