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ans le même temps où
les rebelles syriens forment des guerriers, le gouvernement français fait du
mariage gay une de ses priorités. Pendant que les jeunes orientaux apprennent à
se battre, les nôtres apprennent que « la violence, c’est pas bien ».
Cherchez l’erreur ! Où s’arrêtera la chute de l’Occident ?... Jusqu’à
quand résistera-t-il à la poussée conquérante de l’Orient ?... Se
ressaisir est maintenant un impératif vital.
Décapité par un enfant (vidéo en fin d’article) |
L’EXEMPLE SYRIEN
(vidéo en fin d’article) -
"Quand ils arrivent ici, ce sont des enfants. Mais quand ils sortent, ils
sont devenus des machines à tuer". Sans aucun état d'âme le sergent déserteur
Abderrazaq forme des adolescents pour les envoyer au combat contre les troupes
du président syrien Bachar al-Assad. "Moussab! Tu es censé le tuer, pas
lui caresser le torse", hurle-t-il, quand un jeune de 14 ans, qui a réussi
à désarmer un garçon de l'équipe adverse, lui donne un coup de poing au lieu de
faire mine de le poignarder.
"Je
suis très fier de mon fils. Je sais qu'il deviendra un bon soldat",
affirme son père, Abou Kamal, qui combat au sein de l'Armée syrienne libre
(ASL, rebelles), tout comme neuf oncles et dix cousins de Moussab.
Sobhi,
15 ans, a supplié son père de le laisser suivre la formation. "J'en avais
assez de rester à la maison à attendre que mon père et mes frères rentrent du
front et me racontent leur guerre. Je veux y aller moi-même et la voir de mes
propres yeux", explique-t-il.
Moustapha,
14 ans, est beaucoup moins déterminé, mais il répète ce que lui soufflent les
adultes: "Je veux lutter pour ma famille et mon pays, et si je dois donner
ma vie, je suis prêt".
"Les
enfants sont les meilleurs soldats que je connaisse. Tu commandes et ils
obéissent. Un adulte, lui, va poser des questions. Ces enfants ne mettent rien
en doute", assure Abderrazaq. "Leurs parents veulent qu'ils reçoivent
une formation militaire avant de les envoyer en première ligne, où, sans un bon
entraînement, ils mourraient rapidement", explique ce militaire de 38 ans.
"Le
problème, c'est qu'il n'y a plus d'adultes dans les villages, du coup ce sont
les enfants qui suivent une formation militaire", poursuit-il, en passant
en revue ses jeunes troupes dans une ancienne école de la province d'Alep
(nord) transformée en académie militaire rebelle.
Et
si nombre de ces jeunes risquent de périr, "d'autres viendront les
remplacer pour continuer la lutte", assure Abderrazaq, alors que le
conflit en Syrie a fait plus de 60.000 morts en 22 mois selon l'ONU.
Les jeunes apprennent le maniement des armes. |
Pour
Jean-Nicolas Beuze, un « doux rêveur » en charge de la protection de
l'enfance pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord au sein de l'Unicef, c'est
l'une des particularités du conflit syrien. "Il n'y a pas de recrutement
actif d'enfants comme dans d'autres conflits, les jeunes se présentent parfois
spontanément, encouragés par leur famille, mais les chefs des groupes armés ont
l'obligation de les refuser", dit-il.
"Le
droit international interdit en effet à toute personne de moins de 18 ans de
participer au combat ou à des opérations de soutien, comme l'espionnage, le
transport d'armes ou l'approvisionnement des combattants", rappelle-t-il.
Et avoir recours à des enfants "en position de combat ou de soutien aux
combattants constitue une violation grave des droits de l'enfant",
souligne-t-il.
Ce monsieur Beuze et
ses amis auraient-il alors interdit aux jeunes Français Résistants de participer
aux maquis avant leurs 18 ans ?... Que cela plaise ou non, c'est toujours la raison du plus fort qui prévaut.
Sur
internet, de nombreuses vidéos montrent des enfants-soldats à travers le pays.
Tournées par des médias internationaux ou par des brigades rebelles qui ont
fait de ces enfants leurs mascottes, elles montrent des jeunes garçons tenant
des kalachnikovs et, pour l'un d'eux, un lance-roquettes plus grand que lui.
Sur
l'une de ces vidéos, filmée par des insurgés, le 24 novembre, à Deir Ezzor,
dans l'est du pays, apparaît un jeune garçon portant un gilet militaire et un
fusil automatique, au milieu de rebelles tirant au front. "Voilà le plus
jeune combattant de Syrie", lance le caméraman, avant que le garçon ne se
présente comme "Danny Walid, 14 ans".
Plusieurs
autres vidéos, tournées dans la même région, montrent des garçons, tous
présentés comme "le plus jeune combattant de Syrie", au milieu de
groupes rebelles.
Une
vidéo montre un garçonnet entouré par de rebelles du « groupe Khaled ben
el-Walid ». Il a une machette dans la main et décapite un homme au sol
sous les félicitations des hommes qui l'entourent. Après avoir détaché la tête
du corps, les rebelles la lancent et la font rouler à terre devant l'enfant.
Avec
AFP
LA VIDÉO
Le
site d’information syrien « syria truth » a diffusé une vidéo sur des
takfiris en train de regarder un enfant qui décapite à la machette un
partisan du régime de Bachar el-Assad. Ce groupe terroriste est connu sous l’appellation
« groupe Khaled ben el-Walid » et est actif notamment à Homs. La chaine de
télévision Al-Manar a également diffusé cette vidéo tournée le 8 décembre
2012, sur la route Homs-Talbisseh-Rastan. « Âmes sensibles » s'abstenir
!