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eux élus français sont
en en charge d'une étude sur les techniques alternatives à la fracturation
hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste. Ils doivent
rendre leur rapport ces tous prochains mois.
L'Office
parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST)
mène actuellement une nouvelle étude sur "Les techniques alternatives à la
fracturation hydraulique. Christian Bataille, député PS, et Jean-Claude Lenoir,
sénateur UMP en sont les rapporteurs.
Pour
les opposants à l'exploitation des gaz de schistes, il s'agit surtout de
sémantique, car le procédé qu'il soit nommé fracturation, fissuration,
stimulation, voire massage (Christophe de Margerie Pdg de Total) ou encore
brumisation (Gérard Mestrallet Pdg de Gdf Suez) reste le même. Il s’agira dans
tous les cas de détruire la structure de la roche en la brisant pour permettre
au gaz de s’échapper par des fissures que l’on maintiendra ouvertes grâce à des
additifs physiques et chimiques.
Cette
question reste particulièrement sensible à Hauteville dans l'Ain ou le permis
délivré à la compagnie Celtique Energy Petroleum par arrêté du 14 mars 2008
arrive à expiration le 14 mars prochain. La compagnie en a demandé le
renouvellement le 3 novembre dernier, demande jugée recevable le 3 décembre, la
décision du ministre devant intervenir dans les prochain mois. Et c'est là
qu'intervient le résultat de cette nouvelle étude alternative. Les collectifs
"stop au gaz de schiste" annoncent déjà un rassemblement à Nantua le
16 mars prochain pour s'opposer au renouvellement des permis de Moussieres.
Tribune
de Genève