… Ces travailleurs
sans emploi, souvent licenciés pour cause de « délocalisation », ces
victimes du mondialisme, réel prédateur de nos secteurs économiques, ce
mondialisme auquel les marchands du temple vouent un réel culte fanatique.
Souvenons-nous de la fermeture de l’usine
General Motors d’Anvers (OPEL) qui ferma définitivement ses portes le 23
décembre 2010. Cette usine, la plus ancienne de G.M. en Europe, occupait plus
de 12.000 ouvriers il y a 25 ans et durant son activité (l’une des plus
productives du groupe) avait construit plus de 13 millions de voitures. Après Renault à Vilvorde en 1997, ce fut un
second coup dur pour le secteur automobile belge… avant l’annonce de l’arrêt de
l’usine Ford à Genk il y a quelques semaines.
Mais ce n’est pas terminé, car l’industrie
automobile et l’économie de notre continent vont être confrontées aux dures
réalités de la concurrence en 2013, du
fait de la surcapacité de production automobiles dans 40 usines sur la centaine
installée en Europe.
Plus de 60.000 entreprises françaises auront
mis la clef sous le paillasson en 2012 et ce sont des centaines de milliers de
travailleurs qui auront grossi les rangs d’un chômage structurel qui, loin de
se dégonfler, ne fait que croître malgré les déclarations lénifiantes des
gouvernants.
Partout en Europe les difficultés
s’accroissent pour l’industrie (et l’activité économique en général) mais personne
ne veut stopper l’immigration sauvage qui, au grand bonheur des marchands de
soupe, exerce un dumping sur le coût de la main d’œuvre et éjecte nos
travailleurs du marché de l’emploi !
L’OMC, l’UE et les diverses organisations
internationales instrumentalisées par les mondialistes ont ouvert nos
frontières et livré nos économies européennes à la concurrence débridée des
pays « émergents », depuis 40 ans. C’est totalement suicidaire.
Les eurocrates, de Sicco MANSHOLT à Viviane
REDING, en passant par Raymond BARRE, Henri SIMONET, Claude CHEYSSON, Etienne
DAVIGNON, Edgard PISANI, Jacques DELORS, Abel MATUTES, Karel VAN MIERT, José Manuel BARROSO ou encore Pascal LAMY (directeur de l’OMC), sont les
véritables responsables de ce désastre économique et du cataclysme social qui,
décennies après décennies, engendrent
des coûts sociaux gigantesques,
dont les « capitaines d’industries » se lavent les mains, mais qui
sont effectivement supportés par les contribuables nationaux.
Face à l’invasion de pneus chinois, les USA
ont adopté des mesures de protection du secteur concerné, par crainte de voir
encore des dizaines de milliers d’emplois supprimés.
Pourquoi ne pas défendre nos fabricants
chez nous ? Pourquoi ne pas rapatrier nos industries ?
Est-il impératif que Jean Vacherot règle son
réveille-matin (fabriqué au Japon) à 6h ? Qu’il se rase avec des lames (made in
Israël) pendant que son café coule dans une machine (produite aux
Philippines) ? Qu’il s’habille avec une chemise (made in Bengladesh), un jean
(fabriqué en Indonésie) et porte des chaussures (fabriquées au Viêt-Nam) ?
Après avoir préparé son jus d’oranges (cultivées en Afrique du Sud), cuit ses
œufs dans une poêle (made in India), croqué des fraises (importation Thaïlandaise)
et préparé une banane (du Costa Rica) pour le « petit creux » de 11h,
il prend sa calculette (fabriquée au Mexique) pour établir son budget de Noël. En
consultant sa montre (produite à Taïwan), il ouvre sa radio (made in China) et
démarre sa petite auto (fabriquée à Tanger) pour se rendre chez un nouvel employeur,
entre deux fermetures d’usine…A la fin d’une triste journée, il se verse un
verre de vin (produit au Chili) pour accompagner sa viande (élevée en
Nouvelle-Zélande) et ses pommes de terre (cultivées en Turquie). Ayant chaussé
ses pantoufles (fabriquées au Brésil) il allume sa télé (L.G ou SAMSUNG) et se
demande bien pourquoi il n’arrive pas à trouver un boulot près de
chez lui …
Exigeons
de connaître l’origine de nos achats. Partout et toujours, préférons les
fabrications locales et nationales ou, à défaut, achetons des produits
européens, fabriqués par des européens, pour des européens !