Bernard Tapie a
reproché vendredi au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg
d'avoir voulu l'empêcher de reprendre les quotidiens du groupe Hersant du sud
de la France et a nié nourrir des ambitions politiques à Marseille.
Prié
de dire, sur i>TELE, si l'Élysée avait tenté de s'opposer à son projet,
Bernard Tapie a répondu qu'il n'avait de certitude qu'à propos d'Arnaud
Montebourg. « Ce
qui est certain, c'est que le cabinet du ministre Montebourg était aux
manettes. Son cabinet, directement, était à la manœuvre », a-t-il affirmé.
« C'est
d'ailleurs ça la vertu de M. Montebourg, c'est qu'il ne se cache pas, c'est un
homme qui pense les choses, il les dit, il s'en vante », a-t-il ajouté.
Sur
France 2, Bernard Tapie avait auparavant avancé que « tout l'appareil d'État"
était prêt à favoriser la candidature rivale du groupe belge Rossel "en
lui prêtant 50 millions d'euros ».
Bernard
Tapie a expliqué qu'il ne s'agissait pas d'une critique d'Arnaud Montebourg
mais d'une conception différente de l'économie.
« Il a une vision
de l'économie qui est entièrement dirigée, organisée, phagocytée. Ça n'a jamais
marché et c'est pour ça qu'il a tort », a-t-il estimé.