Communiqué de Presse de Marine Le
Pen, Présidente du Front National
Le
gouvernement n’a pas trouvé de solution de fond pour Florange et l’acier
français. Le compromis qu’il a passé avec Mittal, dont on doit espérer qu’il
sera le plus productif possible mais dont il faut craindre aussi qu’il ne se
termine aussi mal que les précédents, n’est pas à la hauteur des enjeux.
Nous
avions prévenu : la nationalisation temporaire n’était qu’un slogan qui ne
pouvait pas aboutir en l’état en raison de notre soumission à l’Union
européenne. Mittal le sait et c’est pour cette raison qu’il n’a presque rien
concédé sur Florange.
Le
mystérieux repreneur et ses 400 millions d’euros d’investissement mis en avant
ces derniers jours par le ministre Montebourg ne sont plus évoqués, ce qui fait
sérieusement douter de la parole gouvernementale…
Quant
à la perspective du projet Ulcos, elle reste malheureusement très hypothétique.
Marine
Le Pen regrette que le gouvernement n’ait pas profité de cette nouvelle crise
de l’acier lorrain pour définir un plan d’ensemble en faveur de la sidérurgie
française. Mittal reste l’interlocuteur privilégié du gouvernement, avec tous
les risques qu’on connait.
Surtout,
aujourd’hui 60% de l’acier français est importé : c’est intenable. La relance
viendra de la mise en place d’un véritable patriotisme économique : protections
intelligentes aux frontières contre la concurrence internationale déloyale sur
l’acier et priorité donnée à l’acier produit en France dans la consommation
nationale.