Un retour, même bref,
à des formes anciennes de notre langage, éclaircit étonnamment l’ampleur des
dérives du mensongèrement correct qui a perverti – coupable contagion
- les tréfonds de la pensée moderne. Car peut-on oublier l’origine du terme
« islam » ? Il signifie « soumission » à la volonté
d’Allah, Mahomet ayant été son prophète, son porte-parole.
Mais
aujourd’hui, diverses interprétations du texte du Coran, sunnite, chiite,
salafiste, en ont rendu toute exégèse hasardeuse pour tout profane. Mais la
stupide « imitatophilie » des stipendiés de tous les médias a
amené à la création de termes pour le moins confus ; et le terme
« islamophobie », par sa triple fausseté, est en fait un terme que
l’on pourrait qualifier de « raciste » !!!
D’abord,
parce qu’il est employé pour désigner un ensemble de nations et non de
tendances religieuses ; ensuite, parce que le suffixe « phobie » désigne une peur irraisonnée et non une
aversion philosophique, éventuellement anticléricale; et de surcroît, parce
qu’il sème une confusion avec les autres croyants qui ont, comme les
catholiques, mis de côté depuis quelques siècles les errements abusifs de type
inquisitoriaux, pourtant différenciés d’avec la masse des pratiquants non
intégristes.
Malheureusement,
les Français qui, ivres de mots, n’en rejettent pas moins tout néologisme
sérieux dans leurs expressions courantes, n’aimeront probablement pas faire la
distinction entre un mot qui désigne des extrémistes (les islamistes), et un
mot qui devrait aider à faire la différence, le mot « musulmophobe »
qui lui, engloberait sans distinction tous les adeptes de cette religion. Et je rappelle ici, une fois de plus, que
le seul terme qui, en français correct, désignerait une haine globale envers
tous les Arabes, est le terme « antisémite » (haine envers tous les
fils de Sem...).
Amalgame ?
Et pourquoi pas ??? Dans un monde « moderne » qui semble vouloir
se précipiter de plus en plus vite, de plus en plus aveuglément, vers une
« lutte finale » et surtout définitive (comparez avec les magnifiques
photos de la belle planète morte, Mars).
Oui,
amalgame, car la stupide ouverture de toutes les portes à n’importe quel
passant ou arrivant a mélangé de plus en plus intimement toutes les
sympathies avec toutes les réticences et tous les dangers avec tous les
avantages, en une mixture devenue délétère mais « politiquement correcte »
- sans que nul ne se demande « mais en quoi est-ce correct » et
surtout en vertu de quelle politique !!!
C’est
ce que, une fois de plus, s’efforce de rappeler Le Crieur du Cœur.