FPI-Le Gaulois - Invité
hier de l'émission « Le Grand Entretien » de RCJ, Jérôme Guedj,
président PS du Conseil Général de l'Essonne, a déclaré : « La crise
politique qui naît de la crise économique et sociale, peut tout à fait
rattraper la gauche. »
Interrogé,
sur la tourmente à l'UMP, le député a rétorqué : « Il n'y a aucune raison
de se réjouir, quand on est à gauche, de ce qui se passe à l'UMP parce que
c'est un symptôme, le premier symptôme du fait qu'il y a toujours une crise
politique qui découle d'une crise économique et sociale ».
« Il
s'avère que cette crise politique rattrape en premier l'UMP, fragilisée par la
défaite à la présidentielle, mais il n'y a aucune raison de penser qu'elle
pourrait épargner la gauche », a-t-il ajouté comme si ça commençait aussi
à sentir le roussi dans son camp.
« Ce
qui se passe à l'UMP, il ne faut pas le regarder avec dédain ou facilité en se
disant pour l'instant on peut faire ce qu'on veut. Il faut juste se dire que ça
rend encore plus urgente la réussite de l'action gouvernementale, parce que
sinon, on est dans un éclatement de la sphère politique et dans ces moments-là
il y a un risque de déstabilisation majeure ».
« Déstabilisation
majeure »… C’est vrai qu’avec les Verts, avec Mélenchon, avec des sondages
qui commencent à faire mourir de rire, avec les menaces de démission de Montebourg (voir notre article), le PS aurait bien tort de se réjouir et
de jouer les triomphalistes.
Finalement, dans le
doute, Guedj a bien raison de rester prudent.