FPI - Les
éditorialistes de la presse française tournent en dérision le nouveau « coup
de théâtre » dans « la tragi-comédie » qui se joue pour la
présidence de l'UMP, évoquant même une possible –voire inévitable- scission du
parti.
La République du Centre-Ouest
(Bruno Décard) : « Acte
II, scène 1 de cette pièce tragi-comique. »
Dominique Jung des
Dernières Nouvelles d'Alsace : « L’élection
du président de l’UMP avait des airs de psychodrame. Voilà qu’elle vire au
combat de catch débridé. »
Vincent Giret pour
Libération : « Au
théâtre Grand-Guignol, la droite brille d’une folle et inextinguible énergie. »
Pour Philippe Waucampt
(Le Républicain Lorrain) :
les deux protagonistes se comportent comme « deux chiffonniers ».
Dans la République du
Centre, Jacques Camus
voit en Fillon un « kamikaze ».
Francis Laffon, dans
l'Alsace : « Le
déroulement du vote est un fiasco pour le secrétaire général sortant
Jean-François Copé ».
Le Figaro (Aléxis
Brézet) : « Les
militants ne demandent qu’une chose : que cesse - et vite - ce pitoyable
feuilleton qui abaisse la politique et ceux qui sont censés l’incarner puisque,
au final, peu leur importe que Copé et Fillon se départagent à pile ou face, à
la courte paille ou à la course en sac ».
La Voix du Nord (Hervé
Favre) : « Les
deux acteurs affirment n'avoir en tête que la préservation de l'UMP mais depuis
dimanche soir chacune de leurs interventions les rapprochent du point de
non-retour vers la scission. »
Jean-Michel Servant du
Midi Libre : « l’UMP
a explosé en plein vol. »
Panon
pour La Montagne : « Les citoyens trouveront dans ce champ de ruines
un sérieux motif à se détourner de la politique ou à se jeter dans les bras d’un
FN gourmand ».
« Triste
spectacle !... » ainsi résume Rémi
Godeau l'éditorialiste de l'Est Républicain.