« Le père, c'est le
chef de famille » et « la mère repasse ». Ces expressions
figurent dans un travail collectif réalisé par des élèves de CM2 pour un dictionnaire
numérique. La mise en ligne vient d’en être interdite pour cause de sexisme par
les malades mentaux du ministère de l’« éducation nationale ».
Le
Dictionnaire numérique des écoliers, qui comprend 17.000 définitions écrites et
illustrées par des élèves de la grande section au CM2, a été lancé en septembre
2010 par la Direction générale de l'enseignement scolaire, dans le cadre du
plan national de prévention de l'illettrisme.
« Certaines
définitions ne sont pas admissibles en l'état, même si le problème concerne une
minorité de définitions », déclarent les névrosés du ministère qui ont
décidé sans attendre d’en interdire la mise en ligne sur le site internet du
Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP).
Le
site restera « provisoirement fermé » dans l'attente d'une « révision »
du processus de validation par le CNDP, et de « la relecture et réécriture »
des définitions incriminées. Autrement
dit : après un formatage socialiste en adéquation avec la loi sur le
mariage des homosexuels que le gouvernement veut imposer et la théorie des « genders »
introduite dans les programmes par Luc Châtel (ministre de Sarkozy).
En
outre, le ministère a demandé à l'Inspection générale une « évaluation
de l'ensemble du dispositif ».
Le
site internet spécialisé dans l'éducation « vousnousils » et le site « leplus.nouvelobs.com »
donnent quelques exemples : Une « femme » est « une maman, une
mamie ou une jeune fille. Elle peut porter des bijoux, des jupes et des robes.
Elle a de la poitrine »… Insupportable
pour les socialistes !...
Le
« père » est « le mari de la maman, sans lui la maman ne
pourrait pas avoir d'enfants. C'est le chef de famille parce qu'il protège ses
enfants et sa femme. » Quant au mot « mère », il est défini par
la phrase : "Ma mère repasse les affaires de toute la famille"… Intolérable pour les socialistes !...
En
revanche, « le travail réalisé en classe par les enseignants adhérents au
projet n'est pour sa part pas remis en cause », indique le ministère, qui
souligne que « l'élaboration de définitions par les élèves est un outil
pédagogique opportun pour l'acquisition du vocabulaire, priorité dès l'école
maternelle pour prévenir l'illettrisme ». À condition que les élèves se conforment à l’idéologie du moment !...
Avec
AFP