Il faut tout d’abord rappeler
que la « Loi relative au renforcement et à la simplification de la
coopération intercommunale », dite Loi Chevènement, fut adoptée en 1999
sans réelle concertation des élus locaux, en pleine période de cohabitation
Chirac-Jospin. Les Français, quant à eux, ne furent jamais consultés. Là non
plus.
Cette
Loi correspond strictement aux directives de Bruxelles visant à faire passer la
France de 36000 Communes à environ 9000. Un quota copié sur le modèle allemand
et qui tient davantage de la fusion de
Communes plutôt que d’une véritable intercommunalité, rompant ainsi avec
une vieille tradition gauloise qui veut que le Chef du village soit élu par ses
habitants. Dans cette Loi, le président de l’intercommunalité est choisi et élu
parmi les représentants des Communes réunis en conseil d’administration. Il n’y a donc plus de suffrage universel
direct. Loin des yeux, loin du Peuple. Comme très souvent, les lois
structurelles européistes sont parées d’une dénomination n’ayant pas
grand-chose à voir avec son contenu réel. Grande spécialité socialiste !...
(Ndlr FPI)
Selon
un sondage CSA à paraître jeudi dans Le cri du contribuable, plus des deux
tiers des Français (69%) estiment qu'il y a trop d'échelons politiques et administratifs
en France.
Interrogés
sur le fait de savoir s'il est "nécessaire de supprimer" l'un des
cinq échelons (État, régions, départements, structures intercommunales et
communes) "pour contribuer au rétablissement des finances publiques",
les sondés sont 38% à répondre "tout à fait". 31% ont répondu
"oui, plutôt". 15% ont répondu "non, plutôt pas", 7%
"non, pas du tout", soit un total de 22% d'avis défavorables. 9% sont
sans opinion.
Parmi
ceux souhaitant la suppression d'un échelon, 40% préconisent en priorité celle des intercommunalités, 26% celle
des départements, 19% celle des régions, 9% celle des communes. 6% ne se
prononcent pas.
D'autre
part, 85% se disent favorables à "la suppression du cumul des mandats pour
obliger les élus à n'occuper qu'un mandat à la fois", 89% sont pour
"la suppression du cumul des rémunérations pour les élus qui exercent plusieurs
mandats".
La
question posée ne précise pas que le cumul des indemnités est plafonné (8.200
euros brut par exemple pour un maire président d'une communauté urbaine).
Interrogés
sur le fait que "la France compte près de 600.000 élus" et sur le
fait de savoir si "ce nombre est excessif, insuffisant ou justifié",
78% répondent qu'il est "excessif".
La
question ne précise pas que 80% des élus sont des bénévoles. C'est notamment le
cas des conseillers municipaux, qui sont près de 520.000 selon la Direction
générale des collectivités locales.
Sondage
réalisé en ligne du 9 au 11 octobre auprès d'un échantillon national
représentatif de 1014 personnes âgées de 18 ans et plus et résidant en France.
Méthode des quotas.
Avec
AFP