Le Haut conseil des
biotechnologies (HCB) puis l’Agence Nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation,
de l’environnement et du travail (Anses), l’après-midi, ont rejeté lundi les conclusions
de l'étude Séralini sur la toxicité d'un maïs OGM.
L’étude
dont il est question a porté sur la consommation du maïs transgénique NK603 et
d’un herbicide de type Round Up de la firme Monsanto. Ces résultats qui
semblaient démontrer de façon évidente les risques liés à la consommation
d’OGM, ont fait l’objet, à la demande du gouvernement, d’avis de la communauté
scientifique.
Après
les académies nationales d’agriculture, de médecine, de pharmacie, des
sciences, des technologies et vétérinaires, c’est au tour du Haut conseil sur
les biotechnologies et de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de
l’alimentation, de l’environnement et du travail de relever de nombreuses
insuffisances dans l’étude Séralini.
La
communauté a toutefois souligné qu’une nouvelle étude doit être menée afin de
prouver si oui ou non ce maïs ne présente pas de danger à la consommation. Les
organisations telles Générations Futures ou encore Greenpeace estiment que le
choix des différentes agences sanitaires de réaliser une étude de long terme,
indépendante et contradictoire sur ce maïs est un bon premier pas. En
attendant, toute nouvelle autorisation d’OGM doit être gelée et celles en
cours, suspendues.
Avec
RFI