HISTOIRE
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a
mafia de l’Internationale Socialiste et ses complices écologistes, libéraux et
capitalistes nous ont imposé depuis des lustres une omerta sur les camps de
concentration et les camps d’extermination construits par les républiques «
socialistes » et « démocratiques » dans le monde entier.
Les
intellectuels et les médias de toutes obédiences ont enterré dans les fosses du
devoir d’oubli les dizaines de millions de victimes de ces camps de la mort.
Si les
camps de concentrations allemands ont pu symboliser la destruction d’un peuple
par un autre, le GOULAG, lui, a symbolisé la destruction d’un peuple par
lui-même.■
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Pieter KERSTENS
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es Européens ont pu prendre
connaissance de l’extermination de certaines populations russes classifiées
comme « ennemies » par le Comité
Central du Parti Communiste, lors du XXème Congrès du PCR quand en 1956 Nikita
Khroutchtchev révèle les crimes de Lénine et de Staline et dénonce le Goulag.
Ce n’est qu’en 1962 qu’Alexender
Soljenitsyne publie son premier récit dans la
revue Novy Mir, intitulé « Une journée
d’Ivan Denissovitch » véritable message de désespoir, qui sera suivi
quelques années plus tard par ses ouvrages «
Le pavillon des cancéreux » et «
L’archipel du Goulag », descriptif incontestable de l’enfer des camps de la
Vorkouta, de l’Archipel d’Ozerlag ou de la Kolyma, entre autres régions
concentrationnaires.
Mais des figures de proue
comme Louis Aragon, Simone Signoret, Yves Montand et Jean-Paul Sartre se montreront
toujours les ardents défenseurs du «
Paradis Soviétique », à l’exemple plus tard de Jean Ferrat qui, lui,
chantera les louanges du système communiste avec la foi et la conviction des
idiots utiles.
LE GLAVNOÏE
OUPRAVLENNÏE LAGUEREÏ,
C’EST LA DIRECTION GÉNÉRALE DES CAMPS
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es détenus étaient appelés « ZEKS » et sous emprise directe de la
Tchéka en 1917, puis du Guépéou en 1922, du NKVD en 1934, du NKGB en 1941, du
MGB puis du MVD en 1946, du KGB en 1954 et enfin du FSB depuis 1991.
Juste
après la révolution russe de 1917, une terrible famine ravage les régions de la
Volga, conséquence de la politique bolchevique. En 1921-1922, elle entraine la
mort de 5 millions de personnes, dont une majorité d’enfants. On vous en a
parlé ?...
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Joseph STALINE
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Pour collectiviser les
terres, en éliminant la paysannerie, Staline organise en 1933 une famine contre
les Ukrainiens, appelée « Holodomor ».
On estime que cette politique fit 6 millions de victimes et que les cas de
cannibalisme sont si fréquents que les bolcheviques font imprimer une affiche « Manger son enfant est un acte barbare »*.
Dépassant les crimes
individuels, par les massacres ponctuels et circonstanciels, les régimes
socialauds-communistes ont, pour affirmer leur pouvoir, érigé le crime de masse
et les déportations en véritable système de gouvernement.
Cette efficacité de la
terreur et la « mémoire » qu’elle
entretient contribue à assurer leur crédibilité.
D’autres pays ont adopté
cette efficacité répressive : la Chine de Mao, la Corée du Nord de Kim Il Sung,
Cuba avec Fidel Castro et l’ignoble Ernesto « Che » Guevara, l’Éthiopie de Mengistu, l’Angola de Augusto Neto,
l’Afghanistan de Najibullah sans oublier le Vietnam de l’Oncle Ho et le
Cambodge de Pol Pot le « libérateur du
Kampuchéa »…
Selon
leur condamnation, les délinquants sont envoyés dans différents types
d’établissements pénitentiaires de rééducation :
Colonies
de peuplement et de travail correctif
- Colonies à régime normal
Colonies
à régime renforcé - Colonies à régime sévère -
Colonies à régime spécial.
Un choix large permettant au
juge d’envoyer les zeks selon son humeur, afin qu’ils participent par le
travail à retrouver les voies du paradis communiste. Car dans l’URSS de 1917 à nos jours, tous les prisonniers constituent
une main-d’œuvre gratuite permettant au régime d’exporter des produits à bas
prix. Hier, comme aujourd’hui, car les camps n’ont jamais disparus, ni en
Russie de Vladimir, ni en Chine de Xi Jinping !
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3 millions de déportés
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Il faut également se
souvenir qu’entre 1937 et 1951, Joseph
Staline fit déporter plus de 3 millions de personnes habitants en URSS
; des Polonais, des Coréens, des Baltes,
des Allemands soviétiques, des Karatchaïs, des Kalmouks, des Tchétchènes, des
Balkars, des Tatars de Crimée, des Bulgares, des Meskhètes-Turcs, des Lithuaniens,
des Lettons, des Estoniens, des Arméniens ou encore des Moldaves, parmi les 130
ethnies qui peuplaient les Républiques
Socialistes Soviétiques.
Le grand ordonnateur de ces « peuplements spéciaux » fut Lavrenti
Pavlovitch Béria, chef de la police secrète (Guépéou, puis NKVD), Commissaire
du Peuple au Affaires Intérieures, fondateur du Comité Juif Antifasciste et
organisateur de la répression des forces contre-révolutionnaires dans les pays
libérés de l’Europe de l’Est de 1947 à 1953.
EN 2013, LES FILS DU CIEL EXPLOITAIENT
1045 LAOGAÏS DANS L’EMPIRE DU MILIEU
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es camps de « réforme par le travail » représentent
une ressource capitale pour l’agriculture et l’industrie. Les 4 millions de prisonniers constituent
une main d’œuvre captive, non rémunérée, prémices mêmes du développement de
l’économie chinoise de ces 25 dernières années.
Ces « Laogaïs » sont différents des « Laojiao » -camps de «
rééducation par le travail »- où ne sont détenus que les individus dont la
peine ne doit pas dépasser 4 ans pour des délits mineurs (vols, trafics de
drogue ou prostitution), prisonniers contribuant eux-aussi gratuitement à l’essor
économique de la Chine.
Cette différence,
fondamentale aux yeux des asiatiques, est bien évidemment à comparer à toutes
les nuances et aux délicatesses de la gastronomie chinoise ; nuances de la
souffrance et de la cruauté méconnues des Européens.
Comme pour le système
concentrationnaire des Goulags soviétiques, les Européens se sont toujours
montrés très discrets à propos de l’existence des Laogaïs chinois.
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Jean Pasqualini,
rescapé des camps
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Prenant exemple sur le
Rideau de Fer soviétique, Mao avait dressé un Rideau de Bambous dès la
proclamation de la République Populaire de Chine le 1er octobre1949. Mais l’un
des premiers témoins, rescapé de l’enfer de ces camps, fut Jean Pasqualini (Bao
Ruo-wang 1926-1997), écrivain franco-chinois, prisonnier des Laogaïs durant 7
ans dont le récit « Prisonnier de Mao »
a été édité par Gallimard en 1975. C’est en 1976 que Simon Leys (alias Pierre
Ryckmans), écrivain, historien de l’art et sinologue apporte son témoignage «
Images brisées » paru chez Robert Laffont.
Les
écrits et les témoignages concernant les camps de concentrations en Chine, sont
rares.
La chaîne de TV ARTE
avait diffusé le 4 juin 2014 un reportage de B.Fallevoz sur le
Shuanggui, puis le 27 août 2015 un documentaire sur « Laogaï, les travaux forcés chinois » et enfin le 9 septembre 2015
un nouveau récit « Laogaï le Goulag
chinois », vidéo indisponible actuellement. Le documentaire vidéo le plus
intéressant « China’s labor camp secret
/ China Uncensored » a été diffusé le 16 janvier 2014 (W8sGJwsUFw4).
Et
dans les médias, comme dans l’enseignement, peu nombreux sont ceux qui nous
parlent de ce système de terreur au service du pouvoir Chinois.
Quel pays a donc osé
boycotter les Jeux Olympiques de Pékin en 2008 (204 nations participantes),
comme cela c’était passé pour ceux de Moscou en 1980 (80 nations) alors qu’en
1972 à Munich, il y avait 121 pays représentés ?
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raisons primordiales auraient dû conduire les Européens à condamner ces J.O :
a) L’invasion du Tibet par la Chine et son
occupation militaire depuis 1950, forçant l’actuel dalaï-lama Tenzin Gyatso à
l’exil, en 1959.
b) Le système des camps de concentrations
-le Laogaï- instauré par Mao et toujours en activité.
Le « Grand Timonier » a aussi été
le plus grand boucher du XXème siècle
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e qui est symptomatique du
désintérêt des internautes à ce sujet, c’est bien le nombre de visions des
vidéos disponibles sur la Toile : parmi la douzaine (et interviews) figurant
sur Youtube, aucune ne dépasse les 40.000 visions et la majorité n’a intéressé
que moins de 10.000 internautes. Les membres du Comité Central du Parti
Communiste Chinois ne doivent donc pas se faire de soucis pour ce qui concerne les
critiques, les condamnations, les manifestations, pétitions et boycotts des
produits « made in China »…
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Mao Tse Tung
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Les « bonnes âmes » et associations Droits-de-l’Hommiste concentrent
toute leur énergie pour condamner le président américain Donald Trump, coupable
de dérives « racistes », mais
ignorent les milliers de décès quotidiens dans les laogaïs !
L’un des témoins principaux
Harry Wu, décédé le 27 avril 2016, a été enfermé 19 ans dans les camps de
concentration chinois (de 1960 à 1979) et avait été interviewé par Bernard
Pivot le 17 janvier 1997, dans «
Bouillon de culture ». Selon cet ancien détenu, « Une priorité : survivre ! Un combat : manger !». Dans ses écrits,
Harry Wu raconte aussi les effroyables famines, les actes de cannibalisme et
les macabres trafics d’organes auxquels se livraient les services de l’État
chinois.
Cet héritage de Mao assure
la pérennité du Système et renforce ses assises. Car Mao Tsé-Toung (1893-1976)
a été le fondateur du Parti Communiste Chinois –PCC- en 1921. Membre du Comité Central
du Kuo-Min-Tang (KMT) en 1924, auquel s’est allié le PCC.
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Tchang Kai-chek, Général
Des Chinois Nationalistes
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Il engage la guerre civile
contre Tchan Kaï-Chek de 1926 à 1934, puis prend la direction du Comité Central
durant la « Longue Marche » qui,
d’octobre 1934 à octobre 1935 a parcouru 12.000 km au long desquels les
effectifs de ses troupes avaient diminués de 90% (30.000 survivants sur 300.000
partants). Après la proclamation de la
RPC le 1er octobre 1949, Mao décide en 1956 « Que cent fleurs s’épanouissent,
que cent écoles rivalisent ». En 1958, c’est la campagne du « Grand bond en
avant ». Et en 1960, la Chine rompt toute relation avec l’URSS. En 1966 les
Gardes Rouges de la « Révolution
Culturelle » sèment la terreur, dont les plus anciens se souviennent
aujourd’hui amèrement.
Parmi
la longue liste des répressions, terreurs et crimes du communisme, enfant taré
du socialisme, l’Histoire retiendra notamment qu’en un siècle, il y eu 100
millions de victimes :
66 millions de morts
en Chine. 22
millions de morts en URSS
3 millions de morts
dans les pays d’Afrique. 2,5 millions
de morts au Cambodge
2 millions de morts
en Corée du Nord. 1,5
million de morts en Afghanistan
1 million de morts au
Vietnam. 1
million de morts en Europe de l’Est
1 million morts en
Amérique du Sud
REQUIESCAT IN PACE
Pieter
KERSTENS
BIBLIOGRAPHIE
• * Stéphane Courtois « le livre noir du
communisme » Edit. Robert Laffont 1997.
• Dimitri « Le Goulag » 18 tomes. Edit.
Dargaud + Albin Michel + Glénat + Taupinambour. De 1978 à 2007.
• Patrick Meney « Les mains coupées de
la Taïga » Edit. La Table Ronde 1984.
• Alexender Soljenitsyne « Une journée
d’Ivan Denissovitch ». Edit Julliard. 1963
• Varlam Chalamov « Kolyma, récits de la
vie des camps ». Edit. Maspero 1980.
• Andrée Sentaurens « 17 ans dans les
camps soviétiques » Edit. Gallimard. 1960
• Jean-Luc Domenach, sinologue « Chine,
l’Archipel oublié » Edit. Fayard 1992.
• Harry Wu (1937-2016) « Laogaï, le
goulag chinois ». Edit. Dagorno 1997.
• Yiwu Liao (alias Lao Weï) écrivain
chinois, prisonnier de 1990 à 1994 « Dans l’Empire des ténèbres ». Edit.
F.Bourin 2013.
• URSS. 100 questions. 100 réponses.
Agence de presse Novosti. 1980.
• Jean-Jacques Marie, agrégé de
l’université « Les peuples déportés d’Union Soviétique ». Edit.Complexe 1995
• Mao Tse Toung. « De la dictature
démocratique populaire » Pékin 1949 et « Petit livre rouge », diffusant ses
pensées, en 1966.