TERRORISME
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5 djihadistes
sur la photo = 5 balles dans la peau
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n
comble ! Les avocats des djihadistes « françaises » et leurs
enfants arrêtés en Syrie par les Kurdes ont fait savoir dans un communiqué
qu’ils attaquaient les autorités françaises pour «détention arbitraire» et
«abus d'autorité». Ben voyons ! Une balle dans la peau… ça n’attire pas
franchement leurs clientes. Mais ces fanatiques anti-Français savent très bien
qu’elles ne risqueront rien France et que c’est la « société française
pourrie » qui devra assumer l’élevage de ce qu’elles auront vêlé en Syrie.■
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es avocats des femmes
djihadistes et de leurs enfants détenus en Syrie vont porter plainte
contre les autorités françaises. Les médiatiques défenseurs des candidates au
retour, Marie Dosé, William Bourdon, Martin Pradel et Marc Bailly, s'en
expliquent dans un communiqué publié le 17 janvier. Ils affirment que
«le Kurdistan syrien n'ayant aucune
existence légale et ne disposant par là même d'aucune institution souveraine,
ces femmes et ces enfants sont tous détenus sans droit ni titre». Les
familles sont en effet retenues au Kurdistan syrien ou au Rojava, un état
auto-proclamé le 12 novembre 2013 sans que la communauté internationale ni la
Syrie ne le reconnaissent. Ces gens-là
ont pris LEURS responsabilités… Alors, maintenant, qu’ils assument !
Les avocats insistent
sur le fait que «toutes ces femmes font
l'objet de poursuites judiciaires en France, d'un mandat de recherche ou d'un
mandat d'arrêt français, et qu'elles acceptent de faire face à leur
responsabilité pénale dès leur arrivée sur le territoire français». Selon
eux, «les autorités
françaises seraient parfaitement informées» de leur présence et «feraient délibérément le choix de s'abstenir
de toute intervention».
Ils estiment que les
autorités françaises «contribuent à la
poursuite de ces détentions arbitraires» et «exposent en outre ces mères et ces enfants à des risques évidents,
notamment sur le plan sanitaire, dans une zone de conflit». Ils demandent
également au parquet d'ouvrir une enquête préliminaire. Mais franchement, qu’est-ce qu’on en a à
faire ?...
Leur communiqué fait écho
aux propos de Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement. Il avait
déclaré le 4 janvier sur BFMTV que les djihadistes femmes capturées
au Kurdistan syrien seraient «jugées
là-bas» si les «institutions
judiciaires sont en capacité d'assurer un procès équitable» avec des «droits de la défense respectés». Et les
gens massacrés par ces djihadistes, ont-ils vu leur droit à la défense
respectés ?...
QUI RESTE ENCORE DÉTENU EN SYRIE ?
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lors que les combats
s’achevaient en Syrie à l'automne 2017,
les forces kurdes ont capturé une quarantaine de djihadistes « français »
adultes, autant d'hommes que de femmes, accompagnés d'une vingtaine
d'enfants.
Bruno Vinay, l'avocat de
la djihadiste Émilie König (Voir
l’article du Gaulois) qui avait écrit à Emmanuel Macron depuis la
Syrie pour plaider son rapatriement, bataille avec les autorités pour que sa
cliente soit jugée en France.
Le Figaro, qui
s’appuie sur des sources française et irakienne, a aussi affirmé le
26 décembre que la France tenterait de négocier le retour de quatre enfants de
combattants qui figurent au sein d'un groupe de 70 djihadistes francophones. On
compterait parmi eux plusieurs ressortissants français : quatre hommes, cinq
femmes et cinq enfants, dont un orphelin de parents morts durant la guerre. Pourquoi serait-ce à la France de prendre
en charge ces prisonniers de guerre ?...
Le 15 janvier, la
ministre des Armées, Florence Parly, a maintenu la position du gouvernement concernant
le sort des djihadistes français actuellement détenus en Irak et en Syrie,
évoquant leur dangerosité en cas de retour sur le territoire français. Elle
a ainsi assuré que «beaucoup de ces
personnes détenues sur ces théâtres continuaient d’affirmer leur volonté de
rentrer pour poursuivre le combat en France».
►Emmanuel
Macron avait quant à lui affirmé début novembre que le retour des femmes
djihadistes serait examiné «au cas par cas». Il avait également insisté
sur la reconnaissance par la France de la justice irakienne.■ Avec Source