TRIBUNE LIBRE
D
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ans un
monde en pleine confusion où les repères idéologiques deviennent de plus en
plus flous et se diluent dans un délire verbal postmoderne et une phraséologie
sectaire, les nouvelles féministes, elles aussi, perdent la boussole. Elles
détournent leur principal combat - l'égalité homme-femme - au profit d'une
bataille qui ressemble plus à une chasse à l'homme qu'à une juste cause
idéologique. Leur haine du mâle transpire de partout. Des lesbiennes agressives
ne s'y prendraient pas autrement…■
LES FÉMINISTES DISCRÉDITENT LE FÉMINISME
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vec leurs discours
fallacieux et perfides sur l'égalité des sexes, combleraient-elles un manque en
enculant des mouches qui n'avaient rien demandé ? Croient-elles vraiment que la
grotesque campagne qu'elles mènent sur Internet, « BalanceTonPorc » va vraiment réguler les rapports
hommes-femmes ? Savent-elles qu'il y a des lois pour punir le viol et le
harcèlement, et qu'il n'est pas nécessaire d'en rajouter avec des délations à
l'emporte-pièce trop souvent inconséquentes ?
Et qui discréditent le
féminisme. Sont-elles conscientes de la petite différence sexuelle qui
assujettit l'homme à aborder une femme comme elle ne pourra jamais le faire à
son encontre, même quand elle est libertine ? Heureusement que quelques femmes
intelligentes ont eu le bon goût de rappeler à ces agitées du bocal, dans une
tribune intitulée « Nous défendons une
liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle », qu'il y a un
énorme fossé entre l'agression sexuelle, qui est un délit et la drague
insistante qui est une liberté accordée à un homme. Si la femme le veut bien !
D'autant qu'un galant connaît, forcément, la limite à ne pas dépasser. Pas besoin de lui rappeler que la
courtoisie est d'abord une preuve de savoir-vivre et un hommage à la gente
féminine.
Si
nos gauchistes féministes veulent déboulonner le patriarcat, qu'elles
commencent déjà par dénoncer les agressions machistes et sexuelles commises par
des hommes venus de pays où la femme est voilée et où elle n'a aucun droit. Là,
il y a de quoi faire ! Mais sur ce sujet, on ne les entend jamais ! Quant aux
actrices, soi-disant féministes, qui se sont engouffrées dans la délation
tardive, alors que la plupart d'entre elles
n'hésitent pas à jouer les allumeuses avec leur producteur pour obtenir un
rôle, elles feraient mieux de se faire une publicité moins tapageuse, mais plus
en adéquation avec leur profession.
LE FÉMINISME DOIT RESTER
UN NOBLE COMBAT POUR L’ÉGALITÉ SOCIALE
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l
est aberrant d'exiger la codification des relations sexuelles. La
rationalité administrative n'a rien à faire dans la construction d'une relation
amoureuse. Qui peut s'établir sur un malentendu ou une ambiguïté. Dans ce petit
jeu, l'égalité des rapports ne peut pas se quantifier. Abus de pouvoir ou pas, la frontière de l'acceptable n'est qu'un
partenariat arrangé entre les personnes concernées. Quitte à dénoncer, pour
une des parties, les excès subis malgré ses dénégations. La loi lui permet de
ne pas endurer ce qu'elle juge intolérable. Dans la pratique, vouloir imposer
l'égalité sexuelle absolue, c'est évacuer un peu vite les différences qui
existent entre hommes et femmes. Si la
nature a donné certains attributs aux uns et aux autres, ce n'est pas pour rien
: la procréation de l'espèce est toujours sous-jacente. Même quand on ne le
souhaite pas.
Le
féminisme doit rester un noble combat pour l’égalité sociale entre les hommes
et les femmes ; dommage que des précieuses ridicules
délirantes veuillent en faire une libération sexuelle pour soixante-huitardes
attardées et pour imposer le féminin partout, comme par exemple dans
l'écriture, parce que le genre neutre est masculin… Il n'y a pas si longtemps,
elles préconisaient, dans la société civile, le genre neutre sexuel… Comprenne
qui pourra !■