TRIBUNE LIBRE
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LA POLOGNE COMME LA HONGRIE
SE BATTENT POUR LA LIBERTÉ DES PEUPLES
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’Union européenne est un bateau ivre.
Ainsi, donc, M. Timmermans a lancé la mise en œuvre de l’article 7 du
traité sur l’Union européenne à l’encontre de la Pologne pour non-respect de
l’article 2 et « risque clair de
violation grave de l’État de droit », sous prétexte que le président
polonais, Andrzej Duda, avait décidé d’avaliser deux lois votées au Parlement.■
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i la procédure allait
jusqu’à son terme, la Pologne pourrait être privée de son droit de vote. En
raison de cette sanction ultime, cet article 7 est parfois qualifié de « bombe atomique ». Il n’a
aucune chance d’aboutir, si ce n’est en bon pétard foireux bruxellois, de
priver le pays visé des juteux bénéfices des fonds structurels européens. L’Europe parle de valeurs, mais n’agit que
sur le terrain de l’argent.
L’objet
même du différend pose le problème de la survie de la démocratie. La
Pologne est accusée de porter atteinte à l’État de droit et, donc, aux valeurs
fondamentales de l’Union européenne. Elle remettrait en cause l’indépendance de
la Justice et des magistrats.
En
fait, le gouvernement de Varsovie, dirigé depuis peu par Mateusz Morawiecki,
après la démission de Beata Szydło, entend faire dépendre davantage la Justice,
non d’un pouvoir arbitraire, mais de la volonté démocratique.
Ainsi, le Conseil national
de la magistrature, chargé de la nomination des magistrats et du contrôle de la
déontologie judiciaire, sera élu par le Parlement, et non plus par la
corporation judiciaire. Sur ses quinze membres, neuf seront au maximum désignés
par une formation politique, et chaque parti représenté à la Diète pourra
disposer d’un candidat.
On
voit donc l’enjeu : la technocratie bruxelloise veut affirmer la
supériorité d’un droit européen mal défini et d’une caste professionnelle non
élue chargée de l’appliquer sur la légitimité démocratique d’un Parlement.
Qu’il y ait séparation des pouvoirs, certes, mais que, sans être élus, les
magistrats s’arrogent détenteurs d’un troisième pouvoir capable de freiner les
deux autres, au nom d’un droit qu’ils interprètent au travers de leur
idéologie, ce n’est pas acceptable.
LA POLOGNE COMME LA HONGRIE
SE BATTENT POUR LA LIBERTÉ DES PEUPLES
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a collusion entre les
technocrates de Bruxelles et le pouvoir des juges est une parfaite illustration
du phénomène majeur qui est en train de se produire en Europe, et que les
Français perçoivent moins que d’autres à cause de la « parenthèse médiatiquement enchantée » autour de Macron.
Une
caste mondiale est en train de voler leurs démocraties aux peuples au nom d’une
idéologie qui se présente comme une pensée unique. C’est elle qui parle de
valeurs aussi malléables que celles de l’État de droit quand ça l’arrange, mais
refuse d’évoquer les valeurs chrétiennes. C’est elle qui promeut les réformes
en faveur de l’avortement ou de l’union unisexe, défendues par le
social-« chrétien » Juncker qui avait même eu le toupet de s’en
prendre à Benoît XVI. C’est elle qui exige une politique en faveur de l’immigration
et qui menace de sanctions les États qui s’y refusent. C’est elle qui écrase
l’identité des nations sous son exigence de multiculturalisme.
En face de ce recul
insupportable de la démocratie, il y a les pays courageux du groupe de
Visegrád, peut-être rejoints par l’Autriche, à laquelle certains osent
contester le droit de se donner le gouvernement que son peuple a voulu.
La
Hongrie, la première, a déclaré s’opposer à toute mise en œuvre de sanctions.
La deuxième phase du processus exigeant l’unanimité, celui-ci n’aboutira pas.
La France devenue « eurolâtre », en apparence,
derrière Macron aura-t-elle le front de soutenir la procédure, quand sa justice
fait pitié en raison de son inefficacité, du poids des parquets, évidemment
soumis au pouvoir politique, et de la politisation indigne de nombre de ses
magistrats, comme l’a malheureusement prouvé le mur des cons ?
►Combien
y a-t-il de pouvoirs, en France ? Un seul, sauf pour les naïfs ! La
Pologne comme la Hongrie se battent pour la liberté des peuples. Il faut les
soutenir !■ Source
Lire
aussi l’article du Gaulois :
Christian VANNESTE
Homme politique
Ancien député UMP
Président du Rassemblement Pour la France
Président de La Droite Libre