TRIBUNE LIBRE
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a première vague de froid déferle sur
le pays et, comme chaque année à la même époque, les informations télévisées
s'emparent du sujet de la détresse des sans-abris qui dorment dans la rue et
qui, parfois, y meurent. Avec le corollaire de l'ouverture des restos du cœur
et ses appels aux dons, les maraudes des bénévoles d'associations qui viennent
en aide aux plus démunis et, bien sûr, ces reportages sont destinés à nous
culpabiliser, nous qui dormons au chaud devant une assiette bien garnie dont
une partie finira à la poubelle.■
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lors bien sûr, ces images
sont difficiles, interpellent les consciences et ne peuvent nous laisser
indifférents puisqu'elles ont pour but de nous émouvoir. Mais elles sont ressenties malgré tout avec un sentiment de malaise et
d'incompréhension dans la mesure où nous constatons que, si certains et
trop nombreux de nos compatriotes ne peuvent se loger décemment et vivent dans
une extrême misère, des milliers aujourd'hui et des millions demain d'étrangers
en situation illégale mais acceptée et entérinée sont accueillis à bras
ouverts, hébergés dans des structures réquisitionnées et réhabilitées pour
l'occasion (hôtels, centres de vacances, châteaux....). Ceux-ci sont donc logés, nourris, soignés, rémunérés aux frais du
contribuable à qui l'on demande, en plus, de faire œuvre de charité et
d'entraide envers ceux que l'État préfère ignorer, estimant sans doute qu'il
est plus valorisant de porter assistance à un faux réfugié qui ne fuit pas la
guerre mais qui l'utilise comme alibi
bidon, voire comme une arme, que d'aider et secourir nos propres
ressortissants dans la détresse et le besoin.
Il
est d'ailleurs à noter, au chapitre des images subliminales que l'on nous
impose, que même les sans-abris que l'on filme sont souvent eux aussi des non
nationaux. Sans doute pour nous persuader que seule la population d'origine
arabo/africaine est concernée par la détresse et la rigueur hivernale et
qu'elle seule mérite notre compassion et notre générosité.
En tout cas, pour ce qui me
concerne, si je consens à faire œuvre de charité en sortant du supermarché pour
apporter une contribution alimentaire aux plus démunis, c'est en offrant des denrées traditionnelles de notre
terroir : choucroute garnie, saucisses/lentilles, salami, cervelas,
rillettes...
►Et
si ces produits se trouvent par le plus grand hasard ne pas être labellisés
halal, j'en suis désolé… mais à vrai dire
pas tant que ça !■