TRIBUNE LIBRE
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a France entière selon notre bonne
presse française a rendu un dernier et vibrant hommage national à son « idole
des jeunes » Jean Philippe Smet, Johnny Hallyday. Notre Jojo national s’en
est allé avec rires, larmes, tambours et trompettes pétaradantes. Il est parti
comme il a vécu, avec panache, adulé et chanté par tout un peuple qui s’identifiait
à sa réussite.■
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ohnny, à qui son producteur
J. Starck avait dit : « Tu réponds
par oui ou non, moins tu en diras, moins tu passeras pour un con », a
mis à profit ce conseil tout au long de sa vie, conseil ponctué, parfois, de
grosses bêtises, ou de bons mots. Il était souvent moqué, imité grandement,
mais toujours avec sympathie.
Toujours « prompt à faire plaisir au bon peuple »,
E. Macron s’est fendu d'un discours populiste, larmoyant, lénifiant et quelque
peu débile. Il faut dire qu'il s'adressait à la « vox populi » et non plus à la caste des seigneurs à
laquelle il s'était adressé pour son hommage à Jean Bruno Wladimir François de
Paule Lefèvre d’Ormesson, lequel avait l’habitude de dire : « Vous savez, c'est très mauvais pour
un écrivain de mourir, par exemple, en même temps qu’un artiste »... On
a vu pourquoi...
Deux
poids, deux mesures donc dans ces nécrologies. L'une s'adressant à ceux qui
manient la langue de Molière avec volupté, et à l’élite de la société « mondialisante »,
l'autre à la France qui travaille avec des relents de jeux du cirque. Une opération
de communication rondement menée par ce bon président pour faire pleurer dans
les chaumières.
Ah,
il est fort le bougre ! Profiter de la peine du
peuple pour se faire valoir en serrant fort contre lui, épouses, enfants, bobos
parisiens et stars du showbiz réunis, câlinant les uns, devisant avec les
autres, souriant et saluant de la main tel un monarque, pour faire croire à
tout un chacun que cet hommage national rendu par sa personne serait une
offrande digne d'un roi à son troubadour des temps modernes trop tôt disparu.
Allez, « je vous fiche mon billet » que sa cote de popularité va
remonter en flèche après cette prestation. Il ne vous aura pas échappé
qu'aucune protestation musulmane face à cette idolâtrie populaire contraire à
la charia, aucune manifestation « antifa »
contre cette représentation décadente du monde de l'argent et de l'artificiel n’ont
été relevées. Normal après le bain de foule en Algérie de sa seigneurie, et il
est vrai que cette musique de « kouffar »
qui a bercé notre jeunesse, et qui bercera encore celle de nos enfants, - du
moins je l'espère - n’est pas pour déplaire à ceux qui tentent de la remplacer
par l’appel du muezzin, mais chut !... ils l'écoutent et l'apprécient
entre eux, mais après la prière...de rue....
Ce
que je regrette profondément en regardant les images de la Madeleine, ou le
tout Paris et la Province s'étaient donne rendez-vous pour cet évènement, c’est
que nous peinions à rassembler « la vox populi » lors de nos
manifestations contre l'islamisation de la France, les viols, les attentats et
les assassinats des nôtres, alors qu'ils étaient tous là pour voir passer le
cercueil d’un homme qui, somme toute, - avec tout mon respect - est mort pour
avoir trop aimé la vie.
À croire que la ferveur
patriotique, lobotomisée, est incapable de s'alarmer devant le délitement de la
société, l'enfermement de nos valeurs et la montée de l'intégrisme, mais prompt
à jouer des coudes pour figurer sur les photos ou ils pourront affirmer : « C’est moi là ! J’y étais. »
Le meilleur des mondes" est en marche, la robotisation programmée des esprits
bien ancrée, les veaux prêts à l’abattoir. « PANEM
ET CIRCENSES ! » (Pain et
jeux du cirque).■
NINON
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