SONDAGE
Selon une enquête TNS Sofres
OnePoint pour RTL, LCI et Le Figaro, le « président »
de la République continue de s'enfoncer dans les sondages. Il est en cinquième
position des personnalités que les électeurs de gauche « aimeraient »
soutenir en 2017.
Ce samedi, le conseil
national du PS débattra sur la nécessité d'organiser une primaire à gauche dans
la perspective des élections présidentielles de 2017. L'issue de ces débats pourrait bien dicter l'avenir politique du « président » de la République.
Si François Hollande devait
en passer par une primaire, il serait en effet écrasé par ses concurrents, selon une enquête TNS Sofres
OnePoint pour RTL, LCI et Le Figaro. Premièrement, une immense majorité (86%) des électeurs de gauche réclament
cette sélection interne. « L'intensité avec laquelle les électeurs de
gauche réclament une primaire montre qu'ils ont besoin de se trouver un
candidat, et surtout de répondre à ce que doit être vraiment la gauche »,
explique au Figaro Emmanuel Rivière, directeur du pôle études politiques de TNS
Sofres.
Au moment de désigner leur
candidat idéal, ces électeurs de gauche ne citent le nom du président qu'en
cinquième position. Le meilleur champion serait Mélenchon (35%), suivi de Hulot (23%), de Valls (21%)
et de Macron (20%). Hollande arrive en dernier avec 19% des
votants.
Pire, sur l'ensemble des
Français, le président socialiste ne
récolterait que 7% des voix ! Il ferait donc partie des petits
candidats qui tentent d'exister face aux ténors, comme Emmanuel Macron, qui
domine ce classement (31%). « La
gauche revisite le quinquennat à l'aune de deux éléments : la loi El Khomri,
qui l'a profondément divisée et irritée, et la quasi-certitude que la victoire
en 2017 n'est pas l'option la plus certaine », estime Emmanuel
Rivière.
Du
coup, une certaine radicalité devient fédératrice à gauche, comme en témoigne
le score de Mélenchon. Et pour tenter d’échapper à cette « primaire
à gauche » tant attendue des militants socialistes, Hollande est
prêt à tout : cette semaine, par exemple, la justice a débouté trois militants
socialistes qui voulaient contraindre le PS à respecter les statuts du parti en
organisant une primaire. Imbécillité,
vanité et prétention sont ici les maîtres-mots élyséens. Et on imagine
sans peine les sobriquets dont les militants socialistes doivent affubler ce
personnage prêt à nuire à son propre camp pour satisfaire son inconsciente prétention.
Comme
quoi il n’est pas suffisant de lever le menton avec un air faussement martial
lors des commémorations pour être considéré comme un « grand homme qui
marquera l’Histoire »…
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