ARMÉE
Et
pas dans n’importe quel régiment ! En effet, l’écologiste-caméléon devenu centriste pour cause de gamelle et qui n’a pourtant jamais fait montre
de grands sentiments à l’égard de notre Armée, va prochainement intégrer les
très réputées Forces Spéciales comme
« réserviste citoyen », au sein du 13ème Régiment de Dragons Parachutistes (13°RDP) spécialisé
dans le renseignement, révèle le journal « L’Opinion ».
Questions - À ce titre, aura-t-il aussi le droit
de porter le Béret Rouge ?... et pourquoi pas la « Plaque à vélo » (l’insigne de
Brevet Parachutiste) ?... ou la fourragère du Régiment (Valeur Militaire) ?...
On n’en est plus à une usurpation près !...
« J’ai une grande sympathie pour
l’histoire de notre pays. Ce régiment est particulier car il est l’héritier des
« Dragons de l’Impératrice Eugénie », déclare benoîtement et de manière un peu simpliste ce grand féru d’Histoire de France qui n’a visiblement pas l’air d’en connaitre
toutes les nuances. Car, la réalité historique est un peu plus compliquée. Mais de la part d'un secrétaire d'Etat à la simplification, il ne faut pas attendre de miracle. (Voir l’historique régimentaire en fin d’article).
INCORPORATION PRÉVUE EN JUILLET PROCHAIN
Il n’empêche que ce quidam, également condamné
pour diffamation à l’encontre de Christian Vanneste en février 2012, et qui
ne fait que parader aussi inutilement que pompeusement sur son strapontin de « secrétaire » en tortillant de l'arrière-train, rejoindra en juillet la réserve citoyenne, créée le 12 mai 2015. Celle-ci permet à tous les citoyens de s’engager bénévolement dans l’Armée Française
pour « transmettre et faire vivre les valeurs de la République ».
La « Grande Muette » deviendrait-elle donc loquace ?...
« C’est une procédure accessible à
certains acteurs de la vie publique dont les parlementaires. J’avais rencontré
le chef d’État-Major de l’Armée de Terre à la mi-février mais comme j’ai été
nommé au gouvernement, les choses ont un peu traîné », explique
l’ancien élu d’Europe Écologie-Les Verts.
Et il n’est pas le seul à profiter de ces prébendes :
une autre ministre, Geneviève
Fioraso (PS), a également rejoint la réserve citoyenne, au même grade
de colonel. C’est pas beau le copinage !
On
se demande bien quels sont les mérites et les compétences militaires de ces
deux zozos pour justifier d’un tel grade que même les militaires de carrière n’obtiennent
qu’après avoir fait leurs preuves. On sait par ailleurs qu’un autre saltimbanque
répondant au nom de Xavier Bertrand, actuel président de la Région « Nord-Pas-de-Calais-Picardie »,
a bénéficié des avantages de la même procédure, aussi injuste que stupide. Et tout ça, sans aucune
qualification militaire pour le grade afférent.
Combien
de vrais Soldats suivraient de pareils énergumènes ?... Dans les faits, ces titres s'avèrent davantage "honorifiques" qu'autre chose car on imagine mal ces profiteurs du système assumer les vraies responsabilités de leur nouveau grade... et certainement pas en unité de combat. Tout au plus pourra-t-on leur faire cadeau d'un poste d'intendance où ils n'auront qu'à pourvoir au bon approvisionnement en "rouleaux de PQ"...
BREF HISTORIQUE RÉGIMENTAIRE
Dragon
de l’Impératrice
|
Le régiment
de « Dragons de l’Impératrice »
est une unité de cavalerie lourde de la Garde Impériale créée
le 15 avril 1806 par Napoléon Ier. En service dans la cavalerie
de la Garde jusqu'à sa dissolution en 1815, ce régiment porte le nom de
« Dragons de l’Impératrice » en hommage à sa marraine, Joséphine
de Beauharnais. Sous le 1er Empire, les Dragons forment, avec les Grenadiers
à Cheval, la brigade de cavalerie lourde de la Garde Impériale.
Or, à cette époque, il
existe aussi un 13°Dragons issu du « Barbezières-Dragons » créé en Languedoc
le 4 octobre 1676 par le marquis de Barbezières, rebaptisé « Dragons
de Condé » en 1724 et portant le nom de « 13°Dragons »
depuis 1791. En 1815, au moment de Waterloo (« Mont-Saint-Jean »
pour les Français) il fait partie de la brigade du général Burthe, dans
la division du général Strolz (II° Corps de Cavalerie d’Exelmans appartenant
aux éléments détachés commandés par Grouchy). Il n’est donc pas à Waterloo,
contrairement aux « Dragons de l’Impératrice » (Garde Impériale). Il est dissout la
même année, après l’abdication… en même temps que les « Dragons
de l’impératrice ».
C’est
en 1854 que Napoléon III crée un nouveau régiment qui portera, lui aussi, le
nom de « Dragons de l’Impératrice »
principalement en souvenir de son ancêtre du 1er Empire mais
également en hommage à l’Impératrice Eugénie, épouse de l’Empereur. Cette unité
ne redevient « 13°Dragons » qu’en 1870 et porte sur son drapeau les
mentions de Valmy (1792), Hohenlinden (1800), Austerlitz (1805), Iéna (1806), La
Moskova (1812), Ypres (1914), Verdun (1916), AFN (1952-1962).
« Pucelle »
régimentaire
|
L’actuel 13°RDP n’a pris cette
appellation qu’en 1952. Son Altesse Impériale, la Princesse Napoléon, en
est la marraine depuis 1958.
Ainsi
cette unité fait-elle donc référence à nos deux Impératrices : Joséphine, quelque
peu oubliée, et Eugénie.
Et
c’est dans un Régiment tel que celui-ci que l’on affecte, avec le grade de
colonel, un « inutile » comme ce Placé !... Encore un grand chef de guerre en herbe. Décidément, la France n’en a pas
terminé de tomber bien bas.